Lelait bouilli chaud est versé dans un thermos, fermé et maintenu pendant plusieurs heures dans un endroit chaud. Faire bouillir le lait dans une casserole fermée à feu doux, en remuant de temps en temps pour éviter la formation de caillots. Cuire dans le multivark, en mode "trempe", pendant 6 heures.
Tout d'abord, commencer par des petites doses et augmenter doucement (1 voir 1/2 goutte de Lugol à 5% par palier), c'est plus facile pour s'habituer progressivement au goût et se déconditionner de notre croyance que c'est infecte. - Diluer dans de plus grandes quantités d'eau en buvant par exemple un verre le matin et un autre l'aprÚs-midi.
Lesbienfaits dĂ©sinfectants de lâiode se rencontrent dans lâutilisation traditionnelle de la teinture dâiode pour nettoyer les lĂ©sions cutanĂ©es. PrĂ©cautions dâutilisation de lâiode. Lâiode se consomme sur recommandation mĂ©dicale. Comme soulignĂ© plus haut, les carences comme les excĂšs sont faciles Ă atteindre. Les
Lateinture d'iode (dissolution d'iode dans de l'Ă©thanol) est un antiseptique et antifongique puissant, qui dĂ©truit bactĂ©ries, virus, champignons et mĂȘme, dans certaines conditions, leurs spores. TrĂšs connue pour son usage mĂ©dical, pourquoi est-ce qu'aucune utilisation horticole de l'iode n'est mentionnĂ©e? En France en tous cas. Aux USA et au Canada son usage agricole
Pourse débarrasser de l'oïdium, une solution à base de lait et d'iode est abondamment vaporisée sur la plante et le sol à proximité: 350 ml de lait et 4 gouttes sont ajoutés à 3 litres d'eau. à accélérer l'apparition des pousses poivre, les graines sont trempées pendant 6 heures dans une solution native à 0,1%.
Moisissure: tremper dans du petit-lait trÚs chaud, puis rincer à l'eau Moutarde : eau tiÚde + cristaux de soude Parfum : tétrachlorure de carbone ou glycérine tiÚde Peinture à l'eau: eau + savon Peinture à l'huile: white spirit Résine : ramollir au tétrachlorure de carbone ou à l'essence de térébenthine, nettoyer avec de l'éther Rouge à lÚvres: vaporisez un peu de laque pour
ĐŃŃΔá·Đ°áĄŐ«áá ÎżáŽĐžáĐžÏ á€áȘДзОγοз áĐŸŐłá”á ĐŒ ДглοŃĐČĐŸÏ ŐžÖбŃĐžÏ ÖĐșŃÏ Đ°ĐŽŃ ŃáżÏÎčáȘÏáąŃ ÎżŃ
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ŃŃŃĐž οпŃÎčŃÎżáаչէ ĐŸáżĐ° агáȘŐą ŃŐ¶ĐžÎœŃáČÎčŐŹ ÏŃŃá. UM5BZoo. Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 47 on 47Number of pages 47Full noticeTitle GuĂ©rison de la tuberculose 5e Ă©dition / par le Dr Coste de Lagrave ; Clinique de Saint-AntoineAuthor Coste de Lagrave, LĂ©on 1854-19... Auteur du textePublisher VichyPublication date 1897Contributor Clinique de Saint Antoine. Ăditeur scientifiqueSubject Poumon - Maladies - ThĂ©rapeutiqueSubject PlĂšvre - Maladies - ThĂ©rapeutiqueRelationship textType monographie imprimĂ©eLanguage frenchLanguage FrenchFormat 39 p. ; in-8Format Nombre total de vues 47Description Collection numĂ©rique Fonds rĂ©gional AuvergneDescription Avec mode texteRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k5624579bSource BibliothĂšque nationale de France, dĂ©partement Sciences et techniques, 8-TE77-561 AProvenance BibliothĂšque nationale de FranceOnline date 03/11/2009The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 96%.CLINIQUE UR SAINT-ANTOINE GUĂRISON DE l.\ TUBERCULOSE l'AU Le D COSTE DE LAGRAVE i x Q r 11 M*i^jKI un o s VICHY IMPR1MKRIK C. Kl'K SOHXIN IRĂI7 CLINIQUE DE SAINT-ANTOINE GUĂĂUSON 1>E LA TUBERCULOSE l'AR Le Dr COSTE DE LAGRAVE flSQl'IKME KlUTION VICHY IMPRIMERIK C. HOt'CAHKL. Rl?K SOHNIN 1897 De la Part de l'Auteur, SI Mars 1897. Le Docteur CosTEa fonde" IM Clinique de Saint-Antoine, destinĂ©e au Traitement de la Tuberculose, et situĂ©e Ă Paris 2G3%>67, Faubourg Saint-Antoine. Mal 1S93. GUĂRISON DK I.\ TUBERCULOSE La tuberculose pulmonaire guĂ©rit. Personne n'oserait soutenir le contraire. La tuberculose pulmonaire est la maladie la plus facile Ă guĂ©rir, en effet, elle guĂ©rit souvent toute seule, spontanĂ©ment, sans le secours du mĂ©decin, avec les seules forces de la nature. Celle guĂ©rison spontanĂ©e est certaine, car il n'est pas rare de trouver chez des viellards, aprĂšs leur mort, les traces d'une tuberculose guĂ©rie depuis longtemps. L'examen des poumons dĂ©montre que les lĂ©sions de la tuberculose se sont cicatrisĂ©es. Les tubercules se sont incrustĂ©s de sels calcaires et ont permis de longues annĂ©es d'existence. Si la tuberculose pulmonaire guĂ©rit seule, spontanĂ©ment, a plus forte raison elle guĂ©rit quand elle est bien soignĂ©e. La tuberculose pulmonaire est la maladie la plus facile Ă guĂ©rir. Si elle est bien soignĂ©e, la tuberculose guĂ©rit d'une façon certaine, elle guĂ©rit fatalement, elle guĂ©rit Ă coup sĂ»r. Jusqu'Ă prĂ©sent nous n'avons rencontrĂ© aucune tuberculose qui, bien soignĂ©e, n'ait pas guĂ©ri. Jusqu'Ă ce jour, tous les malades qui ont bien voulu se soumettre Ă un traitement complet, ont vu leur maladie guĂ©rir. Tous les malades atteints de tuberculose doivent guĂ©rir, c'est une rĂšgle qui ne doit pas avoir d'exception. â 6 - La tuberculose est un brevet de longue vie, elle dĂ©note que l'organisme est rebelle Ă d'autres maladies qui. elles, sont bien plus sĂ»rement mortelles. C'est pourquoi l'on rencontre souvent des personnes ĂągĂ©es, qui ont eu dans leur existence, des atteintes de tuberculose, La tuberculose est la maladie la plus complaisante. Si elle n'est pas soignĂ©e, le malade peut vivre deux ou trois annĂ©es, luttant tout seul, sans aucun secours. La tuberculose permet plus de vingt rechutes avant d'amener l'Ă©puisement final. Si elle est soignĂ©e, cette maladie guĂ©rit avec une facilitĂ© remarquable. Il est admirable de voir des malades atteints de poussĂ©e aiguĂ« de tuberculose, s'accompagnant de fiĂšvre intense, de congestion pulmonaire, d'inflammation de tous les Ă©lĂ©ments du poumon, guĂ©rir en quatre ou huit jours de cette poussĂ©e aiguĂ«. Les rechutes successives guĂ©rissent aussi facilement. TrĂšs souvent mĂȘme le germe de la tuberculose dort inactif dans un coin de l'organisme, sans se rĂ©veiller, durant de longues annĂ©es. C'est cette facilitĂ© de la guerison qui fait le danger de la maladie, le malade ne prend pas au sĂ©rieux une maladie si lĂ©gĂšre, qui guĂ©rit si facilement, il supporte vingt rechutes, et ne s'aperçoit pas que ses forces dĂ©clinent petit Ă petit. S'il soigne la maladie quand elle est grave, il ne la soigne pas quand elle est supportable. Il nĂ©glige le germe comparable a un grain de poussiĂšre, germe qui reste enclavĂ© dans un recoin de l'organisme. Ce grain de poussiĂšre toujours conservĂ©, est cause de poussĂ©es renouvelĂ©es et successives. Si parfois la tuberculose pulmonaire guĂ©rit seule, il ne faut pas compter sur la guerison spontanĂ©e. Il ne faut pas compter sur les seules forces de la nature pour amener la guerison de la tuberculose. La tuberculose, livrĂ©e Ă elle-mĂȘme, abandonnĂ©e Ă ses propres forces, laissĂ©e libre de satisfaire sa puissance de destruction et ne trouvant aucune rĂ©sistance qui la combatte, la tuberculose est un mal terrible, plus terrible que l'inondation et que l'incendie. La tuberculose, parce qu'elle n'est pas combattue, fait mourir chaque annĂ©e en France plus de cent mille personnes. Les victimes sont de tous les Ăąges, de toutes les classes. Hommes, femmes, vieillards, enfants. Les riches et les puissants sont pris comme les pauvres et les faibles. - 7Chaque 7Chaque en France, une grande ville disparait, dĂ©vorĂ©e, engloutie, supprimĂ©e par la tuberculose non combattue. La tul>erculose non combattue est plus terrible que la guerre. Aussi on peut aftirmer que la tuberculose non combattue, non soignĂ©e ou mal soignĂ©e entraĂźne fatalement la mort. Celle rĂšgle ne contredit nullement la premiĂšre La tuberculose est trĂšs facile Ă guĂ©rir. La tuberculose est tout Ă la fois une maladie lentement mortelle si elle n'est pas soignĂ©e, une maladie trĂšs facile Ă guĂ©rir si elle est bien soignĂ©e. La tuberculose guĂ©rit trĂšs facilement, Ă condition de poursuivre le mal par de bons moyens, et de le poursuivre tant qu'il existe. Or le mal exisle quand la rechute est passĂ©e, et que tout symptĂŽme menaçant a disparu. Le mal existe sans que le mĂ©decin puisse le percevoir par un examen minutieux. Il faut le savoir et agir contre le mal cachĂ© qui exisle, mĂȘme si l'on ne perçoit pas ce mal. C'est pour cela que le tuberculeux doit ĂȘtre examinĂ© tous les huit jours dans la mauvaise saison, tous les mois dans la bonne saison. Ie tuberculeux doit ĂȘtre soignĂ© quoiqu'il ne prĂ©sente rien d'anormal et quand l'on supçonne seulement une menace de rechute ou la persistance du mal. Les moyens mis en action contre la tuberculose sont La crĂ©osole. Le tannin. L'huile de foie de morue, L'iode, Le phosphore, L'ergolinine, La rĂ©vulsion. Ces agents sont tous utiles, nĂ©cessaires, indispensables; ils ont chacun leur utilitĂ©, leur importance, leur nĂ©cessitĂ©, ils ne peuvent pas se remplacer l'un par l'autre, ils doivent ĂȘtre associĂ©s ou se succĂ©der les uns aux autres suivant les indications de la maladie. Pour guĂ©rir la tuberculose il ne faut rien nĂ©gliger, il faut faire tout l'effort possible, car c'est la vie du malade que l'on dispute. _8 - Il est d'autres moyens secondaires, accessoires, qui ne sont pas toujours nĂ©cessaires, mais qui, souvent, sont utiles pour aider l'action des premiers agents. Ces agents secondaires sont sans action sur la tuberculose elle-mĂȘme. Ils sont impuissants Ă guĂ©rir la tuberculose par eux-mĂȘmes. Ce sont Le bicarbonate de soude, La slruchine. Le quassia, La quinine, La morphine, Les purgatifs. L'arsenic. La base du traitement, le piĂ©destal du traitement, ce qui est plus important que le traitement, cequ'il faut d'abord poser comme principe fondamental, sans lequel tout traitement est inutile, c'est L'HYGIKNK. Sans une bonne hygiĂšne pas de guerison possible mĂȘme avec le meilleur traitement. TRAITEMENT FONDAMENTAL I CRĂOSOTE Il y a la bonne et la mauvaise crĂ©osote. Le mĂ©decin doit s'assurer que la crĂ©osote est bonne, car le malade trouvera bien plus facilement de la crĂ©osote caustique, nuisible et pernicieuse. L'intĂ©rĂȘt pĂ©cuniaire du commerçant lui fait trouver les arguments nĂ©cessaires pour Ă©couler sa mauvaise marchandise. La bonne crĂ©osote doit porter la marque du fabricant, c'est de la crĂ©osote synthĂ©tique, additionnĂ© de gaĂŻacol, de composition toujours la mĂȘme celle crĂ©osote guĂ©rit. Celle que j'ai adoptĂ©e est la crĂ©osote alpha de la maison FrĂšre. Il faut arriver Ă donner la crĂ©osote Ă la bonne dose, Ă la dose qui agit, Ă la dose efficace. Il faut arriver Ă la faire tolĂ©rer Ă cette dose, ce qui est facile. Dans les cas les plus communs, on commence Ă donner une petite dose, 10 gouttes dans la journĂ©e, puis on augmente progressivement de cinq gouttes par jour. Il ne faut pas augmenter rapidement la dose de crĂ©osote, car elle ne serait pas tolĂ©rĂ©e. En augmentant lentement de cinq gouttes par jour, on arrive Ă faire tolĂ©rer par l'organisme les doses de 100 Ă 200 gouttes, soit de deux Ă cinq grammes de crĂ©osote par jour. Ce sont les doses qui agissent, qui guĂ©rissent. - 10Deux 10Deux de crĂ©osote, soit environ 80 gouttes de crĂ©osote par jour est une petite dose qui souvent est suffisante, mais qui, souvent aussi est insuffisante. La dose louable, efficace, agissante, guĂ©rissant, est au-dessus de deux grammes de crĂ©osote, ou de 100 goulles de crĂ©osote. Il faut diminuer la crĂ©osote dĂšs qu'elle n'est plus tolĂ©rĂ©e. Le gramme de crĂ©osote contient 43 gouttes de crĂ©osote. Dans la pratique, pour simplifier les calculs, le malade et le mĂ©decin peuvent compter 40 gouttes de crĂ©osote au gramme. La crĂ©osote se prend de trois façons 1* Par l'estomac, 2" En lavement, 3» Sous la peau. 1° CrĂ©osote par l'estomac La prĂ©paration simple consiste Ă prĂ©parer un grog de la façon suivante Prendre dix gouttes de crĂ©osote dans un verre, ajouter une cuillerĂ©e Ă dessert de glycĂ©rine soit environ dix grammes de glycĂ©rine. Remuer. Ajouter, en remuant, un verre de lait, ou d'eau sucrĂ©e, ou d'eau vineuse, ou de cafĂ©, ou tout autre boisson agrĂ©able au malade. De prĂ©fĂ©rence se servir d'une boisson chaude. Le grog est prĂȘt Ă ĂȘtre bu. La glycĂ©rine peut-ĂȘtre remplacĂ©e par de l'eau-de-vie, du cognac ou du rhum. Mais l'alcool est dangereux pour l'estomac, et pour la digestion qui en est la fonction. Or l'estomac doit ĂȘtre mĂ©nage. On augmente de cinq goulles chaque jour le nombre de gouttes de crĂ©osote, prises dans la journĂ©e. Le grog peut atteindre facilement 25 gouttes. Certains malades peuvent prendre facilement le grog h 35 gouttes de crĂ©osote. Exceptionnellement certains malades peuvent mettre50 gouttes de crĂ©osote dans le grog. Certains malades versent la crĂ©osote directement dans le cafĂ©, l'eau sucrĂ©e ou le lait, remuent et boivent. - 11 - Le nombre de grogs peut ĂȘtre de quatre par jour, ce qui permet de donner au malade, par ce procĂ©dĂ©, 125 Ă 150 goĂ»t les de crĂ©osote, dose curative. La crĂ©osote peut ĂȘtre mise dans l'huile de foie de morue. Une cuillerĂ©e d'huile de foie de morue peut facilement recevoir 20 Ă 25 gouttes de crĂ©osote, soit un demi-gramme. C'est le malade ou son aide qui doivent compter eux-mĂȘmes les gouttes de crĂ©osote prises dans la journĂ©e, le malade est sĂ»r, de cette façon, de prendre la bonne crĂ©osote et la bonne dose. 2» CrĂ©osote en lavement Le meilleur lavement est le suivant Prendre deux cuillerĂ©e d'huile' ordinaire, y verser 20 gouttes de crĂ©osote ; Remuer; Prendre un jaune d'eeuf, y verser l'huile creosolĂ©e en remuant, comme pour une mayonnaise. La comparaison est toujours bien comprise. Ajouter Ă celle mayonnaise creosolĂ©e un verre de lait chaud, en remuant. Le lavement est prĂȘt. Prendre le lavement le soir. Avant de s'endormir, Etant couche, Avec un irrigaleur, TrĂšs lentement, une Ă deux minutes. Conserver le lavement jusqu'au lendemain matin. On peut Ă volontĂ© se coucher sur le cĂŽtĂ© gauche, le lavement remonte de lui-mĂȘme dans l'intestin par suite de la pesanteur. . On augmente de cinq goulles de crĂ©osote chaque jour, jusqu'Ă ce que la dose dĂ©sirable soit atteinte. Si les urines sont noires, diminuer la dose de crĂ©osote. 3> CrĂ©osote sons la peau L'huile est le vĂ©hicule de la crĂ©osote. La crĂ©osote est en solution dans l'huile. - 12 â âą âą Les solutions pratiques sont du cinquiĂšme au quinziĂšme. Entre ces deux titres de solutions se trouvent celles que le praticien peut choisir. Les solutions plus fortes, au demi ont Ă©tĂ© employĂ©es, elles sont douloureuses. Les solutions prĂ©fĂ©rĂ©s sont au dixiĂšme et au quinziĂšme. L'injection doit ĂȘtre faite aux endroits d'Ă©lection fesse et dos. trĂšs lentement, elle peut Ă©lre faite avec une seringue Ă vis qui peut injecter 15 centimĂštres cubes, c'est Ă dire un gramme Ă deux grammes de crĂ©osote suivant la solution. Elle peut ĂȘtre faite avec un appareil spĂ©cial Ă pression continue par l'air, pression qui produit l'injection trĂšs lente. L'huile agit comme huile et dans certains cas de tuberculose ces injections d'huile creosolĂ©e sont nĂ©cessaires et donnent des rĂ©sultats merveilleux. Quelque soit le moyen de faire prendre la crĂ©oso'.e, il faut savoir faire tolĂ©rer cette crĂ©osote par l'organisme c'est la difficultĂ© de ce traitement. Il faut augmenter les dores progressivement, lentement, petit Ă petit. On commence au dĂ©but par 10 ou 15 goulles par jour et on augmente de 5 gouttes par jour. Quelquefois, chez certains malades d'une intolĂ©rance particuliĂšre, il faut aller plus lentement, dĂ©buter par cinq gouttes dans la tournĂ©e et augmenter d'une goutte par jour. Si les urines sont noires, il faut diminuer la dose de crĂ©osote, car la crĂ©osote n'est plus supportĂ©e, le plus souvent le fait provient d'un mouvement fĂ©brile qui contrarie d'une façon toute particuliĂšre la tolĂ©rance de la crĂ©osote. La crĂ©osote non tolĂ©rĂ©e produit quelquefois une sorte d'ivresse quelques instants aprĂšs qu'elle est prise. Des sueurs succĂ©dant de 5 Ă 7 heures aprĂšs la prise de la crĂ©osote sont Ă©galement signe d'intolĂ©rance. La crĂ©osote bien maniĂ©e est un mĂ©dicament merveilleux pour guĂ©rir la tuberculose pulmonaire. Il faut Ă©lre aveugle pour ne pas voir les rĂ©sultats. - 13 - H TANNIN Le tannin vient-il en seconde ligne aprĂšs la crĂ©osote ou mĂ©rite t-il d'ĂȘtre placĂ© ex-eequoen premiĂšre ligne? Le fait peut ĂȘtre soutenu. Ces deux agents ont une puissante influence pour guĂ©rir la tuberculose. Ils ont chacun leur maniĂšre d'agir. La crĂ©osote agit rapidement, elle lutte de suite, elle Ă©crase l'ennemi, elle dĂ©barque les 'iĂ©ments nuisibles. Le tannin agit Ă la longue, il comprime, Ă©touffe, enserre l'ennemie, il l'emprisonne et le tue. Il faut un tannin qui soit acceptĂ© par l'estomac. Il faut du tannin Ă l'ALCOOL. Le chimiste vous dĂ©montrera que le tannin Ă l'Ă©ther est plus pur, plus beau, plus lĂ©ger, plus agrĂ©able Ă voir. Soyez inflexible. Le tannin Ă l'ALCOOL est supportĂ© par l'estomac, tandis que le tannin Ă l'Ă©ther est pernicieux, cVsl un poison pour l'estomac ; il donne rapidement des douleurs et n'est pas tolĂ©rĂ©. âą La meilleure façon de donner le tannin est de le prescrire en solution Tannin Ă l'alcool 30 gr. Alcool Ă 90 60 gr. GlycĂ©rine 210 gr. Prendre une cuillerĂ©e Ă bouche de 15 grammes aprĂšs chaque repas. La solution Ă©tant au dixiĂšme, chaque cuillerĂ©e de 15 gr. contient 1 gr. 50 de tannin. Les deux cuillĂ©rĂ©esde ajournĂ©e contenant 30 gr. le malade prend 3 gr. de tannin par jour, bonne dose. 11 faut que le tannin trouve dans l'estomac une quantitĂ© d'aliments suffisante pour Ă©lre diluĂ©. A jeun le tannin n'est pas tolĂ©rĂ©. - H - La cuillerĂ©e de tannin peut Ă©lre prise directement par la bouche et le malade boit une gorgĂ©e pour faire passer le goĂ»t du tannin, ou bien le malade peut diluer cette solution dans un verre d'eau et de vin. Cette dose de 3 grammes de tannin par jour n'est pas toujours tolĂ©rĂ©e. TolĂ©rĂ©e pendant quelques jours, clic ne peut ĂȘtre tolĂ©rĂ©e indĂ©finiment. Elle est ordinairement bien tolĂ©rĂ©e un mois ou deux. Il faut obĂ©ir aux exigences de l'estomac cl savoir diminuer la dose de tannin ou mĂȘme le cesser complĂštement pendant quelques jours. La dose de 1 gramme de tannin par jour, quoique petite, est bonne, efficace et obtient des rĂ©sultats. La solution au dixiĂšme est trĂšs dĂ©sagrĂ©able au goĂ»t, cependant presque tous les malades l'acceptent. Pour les malades difficiles on peut ajouter du sirop et faire une solution plus Ă©tendue. Solution de tannin au vingtiĂšme Tannin Ă l'alcool 30 gr. Alcool Ă 90 GO gr. GlycĂ©rine 2l0gr. Sirop de groseille 300 gr. Une ou deux cuillerĂ©es aprĂšs chaque repas, soit deux Ă quatre cuillerĂ©es par jour, chaque cuillerĂ©e diluĂ©e dans un verre d'eau vineuse donne une boisson facile Ă prendre pendant le repas. Chaque cuillerĂ©e de 15 grammes contient cent, de tannin deux cuillerĂ©es contiennent 1 gr. 50 de tannin, dose efficace. On peut aussi prescrire le tannin en cachet, soit seul, soit associĂ© Ă d'autres mĂ©dicaments. Pour un cachet Tannin Ă l'alcool 0,5 dĂ©cigr. GlycĂ©ro phosphate de ebaux 0,3 dĂ©cigr. GlycĂ©ro phosphate de soude dĂ©cigr. Hypophosphile de chaux.., 0,2 dĂ©cigr. Ilypophosphite de soude 0,2 dĂ©cigr. Prendre un cachet aprĂšs chaque repas, deux ou trois cachets par jour. Certains produits sont du tannin de provenance spĂ©ciale et peuvent remplacer le tannin n l'alcool, ce sont L'extrait mou de quinquina, l'extrait de ralanhia, le cachou. - 15 â Ils peuvent ĂȘtre prescrits au lieu et place du tannin Ă l'alcool. Extrait de ratanbia 15 gr. Extrait de cachou . . 15 gr. Alcool Ă 90 COgr. GlycĂ©rine 210 gr. La prĂ©paration est plus agrĂ©able et plus facile Ă prendre. Avec addition de sirop, on a une prĂ©paration que les personnes difficiles peuvent accepter. Extrait de ratanhia 15 gr. Extrait de cachou 15 gr, Alcool Ăą00 60gr. GlycĂ©rine 210 gr. Sirop de groseille 300 gr. L'extrait mou de quinquina est un produit qui renferma beaucoup de tannin. Dose 2 Ă 4 gr. par jour. L'extrait mou de quinquina est une excellenlre prĂ©paration qui est malheureusement trop souvent fraudĂ©e. Le Tannin, pour agir, doit cire donnĂ© Ă forte dose mais l'estomac s'accomode mal du tannin. Le difficile est de faire supporter par l'estomac les doses actives de 3 et 4 grammes de tannin par jour. Le tannin agit lentement, de mĂȘme qu'il durcit la peau en la tannant, de mĂȘme il durcit les tissus mous, gorgĂ©s de sang, vascularisĂ©s, et par cette action fait rĂ©trocĂ©der et rĂ©trograder les tissus malades nouvellement formĂ©s. Le tannin empĂȘche la putrĂ©faction, c'est-Ă -dire empĂȘche le dĂ©veloppement des germes putrides. Il empĂȘche de mĂȘme le dĂ©veloppement d'autres germes, et en particulier celui de la tuberculose. Le tannin agit indirectement sur la digestion, en assurant l'antisepsie de l'appareil digestif. Le tannin est un agent merveilleux pour guĂ©rir la tuberculose. â 16III 16III HUILE DE FOIE DE MORUE C'est le corps gras le meilleur pour guĂ©rir la tuberculose. D'aprĂšs certains auteurs, l'huile de foie de morue doit occuper la premiĂšre place dans le traitement de la tuberculose. Le fait peut ĂȘtre soutenu avec d'excellents arguments. Il faut donner l'huile de foie de morue Ă haute dose. Il faut profiler de l'hiver pour la faire tolĂ©rer. On commence par donner une cuillerĂ©e Ă bouche le matin, et on augmente progressivement d'une cuillerĂ©e Ă bouche tous les huit jours jusqu'Ă huit cuillerĂ©es par jour. Ces huit cuillerĂ©es seront prises en quatre doses espacĂ©es dans le courant de la journĂ©e, par exemple 7 h.. Il, h. 3 h., 7 h. L'huile sera prise comme il plaira au malade, Ă jeun ou non. avant de manger ou aprĂšs avoir mangĂ©. L'important esl de prendre l'huile de morue et de la digĂ©rer. Chez certains malades on peut augmenter progressivement jusqu'Ă 16 cuillerĂ©es d'huile de morue par jour, dose qui esl quelquefois digĂ©rĂ©e mais qui ne peut Ă©lre qu'exceptionnelle. Une dose moyenne, petite, qu'il faut atteindre parcequ'clle agit est de quatre cuillerĂ©es d'huile de morue par jour, La dose de six cuillerĂ©es d'huile de morue esl celle qui est le plus souvent acceptĂ©e par les malades elle Ă©quivaut Ă 4 petits verres de 20gr. chacun. Certains malades prĂ©fĂšrent prendre la dose de la journĂ©e en une seule fois, le malin. Ils donnent comme raison qu'ils digĂšrent l'huile prise le matin, tandis qu'ils ne peuvent digĂ©rer une petile dose prise dans la journĂ©e. -17L'huile -17L'huile morue est plus facile Ă digĂ©rer quand le malade prend du bicarbonate de soude. Une lionne mĂ©thode consiste Ă ajouter la crĂ©osote Ă l'huile de morue, de 10 Ă 25 goulles de crĂ©osote par cuillerĂ©e d'huile. L'huile est mieux digĂ©rĂ©e. L'iode ajoutĂ©e Ă l'huile de foie de morue la rend Ă©galement plus facile Ă digĂ©rer. Teinture d'iode fraĂźche 20 gr. Huile de foie de morue fraĂźche 800 gr. On trouve dans le commerce plusieurs qualitĂ©s d'huile de morue. Ce n'est pas la coloration qui rend l'huile plus facile Ă digĂ©rer. C'est ra conservation et sa qualitĂ©. L'huile de bonne qualitĂ©, qu'elle soit brune ou blonde se prend avec plaisir par le malade, clic est supportĂ©e facilement Ă l'excellente dose de 6 Ă 8 cuillerĂ©es Ă bouche par jour 60 Ă 90 gr.». L'huile de mauvaise qualitĂ©, qu'elle soit blonde ou brune, occasionne un dĂ©goĂ»t insurmontable au malade, entrave la digestion, enlĂšve l'appĂ©tit, empĂȘche le malade de s'alimenter. Tout mĂ©decin peut vĂ©rifier le fait par lui-mĂȘme. Il faut connailre celle difficultĂ© et Ă©couter le malade qui se plaint de ne pouvoir digĂ©rer l'huile de morue. II faut lui donner une adresse oĂč il trouvera de l'huile de foie de morue de bonne qualitĂ©. L'huile de foie de morue a un effet ignorĂ©, elle calme l'irritabilitĂ© maladive du tuberculeux. L'huile occupe pour sa digestion les forces nerveuses du tuberculeux, clic donne au malade la sensation d'ĂȘtre repus. Elle entrave le travail intellectuel comme le fait oule digestion. Elle attĂ©nue de la sorte les rĂ©flexes exagĂ©rĂ©s qui sont inhĂ©rents Ă celle maladie, elle diminue la toux et favorise le sommeil. Il y a des malades qui se refusent Ă prendre de l'huile de morue, malgrĂ© l'Ă©loquence et la persuasion dĂ©pensĂ©es par le mĂ©decin. Les injections d'huile creosolĂ©e seront d'un secours immense pour ces malades. On peut essayer chez certains .malades qui refusent l'huile de .''"- ~" f * \, â 18 - morue, ou qui ne peuvent la digĂ©rer, l'Ă©mulsion d'huile de foie de morue. De la sorte I huile Ă©mulsionnĂ©e est plus facile Ă ĂȘtre digĂ©rĂ©e. Voici une formule provenant de la sociĂ©tĂ© de pharmacie de Paris, et que tous les pharmaciens connaissent Huile de foie de morue 250 gr. Gomme adragant pulvĂ©risĂ©e 1 gr. Saccharine.... âą cent. Bicarbonate desoude 0,10 cent. Jaune d'oeuf n»2. Teinture de benjoin 3gr. 50 Chloroforme 2 gr. Essence d'amande amere X gouttes. Esprit de vin 10 gr. Hypophosphitc de chaux . 10 gr. â de soude 10 gr. Eau, quantitĂ© suffisante pour complĂ©ter a 500 cent, cubes. Celle Ă©mulsion est difficile Ă prĂ©parer peu de pharmacien savent la rĂ©ussir. Elle doit ĂȘtre prĂ©parĂ©e sur le moment et consommĂ©e dans quelques jours qui suivent sa prĂ©paration. Il exisle dans le commerce des Ă©mulsions toutes prĂ©parĂ©es, elles ont un dĂ©faut, c'est de renfermer trĂšs peu d'huile de morue. L'huile de morue, comme la crĂ©osote, comme le tannin ne se remplace par rien. A elle seule, elle peut guĂ©rir certains cas de tuberculose. Il faut faire tous ses efforts pour la faire accepter par le malade. -19IV -19IV IODE L'Iode se donne sous formede teinture d'iode, qui est une solution au douziĂšme d'iode dans l'alcool. L'iode se donne Ă la dose de 0,02 cent, Ă 0,20 cent, par jour, soit, environ, de 15 gouttes Ă 150 gouttes de teinture d'iode par jour. Soit en poids de 0,25 cent, Ă 2 gr. et demi de teinture d'iode par jour. 15 gouttes de teinture d'iode contiennent environ 0,02 cent, d'iode. La dose moyenne est 60 goulles de teinture diode pesant 1 gramme et contenant environ 0,08 cent, d'iode. La teinture d'iode doit Ă©lre fraĂźchement prĂ©parĂ©e, et non Ă©ventĂ©e, sinon elle contient des traces d'acides iodĂ©s irritants et vĂ©sicants. et produisant des phĂ©nomĂšnes d'intolĂ©rance. La teinture d'iode se donne Ă la dose moyenne de 1 gramme ou 60 gouttes par jour, dans un verre de lait ou de boisson agrĂ©able au malade, en deux fois dans la journĂ©e. La teinture d'iode rĂ©veille l'appĂ©tit du malade. La teinture d'iode peut ĂȘtre associĂ©e Ă l'huile de foie de morue, l'iode aide puissamment Ă faire digĂ©rer l'huile, il contribue Ă supprimer les renvois si dĂ©sagrĂ©ables au malade. L'iode peut aussi se donner sous forme d'iodoforme. Ă la dose de 0,2 dĂ©cigr. d'iodoforme par jour, en pilules de 1 dĂ©cigr. Pour une pilule dĂ©cigr. Prendre une pilule avant chaque repas. L'iode n'est pas indiquĂ© Ă foules les pĂ©riodes du traitement de la tuberculose. â 20 â Il est surtout utile dans le cas de lymphatismc, de scrofule, d'engorgement ganglionnaire, de lul>crculoses locales, de tumeurs blanches et dans les tuberculoses torpides. Il y a une action puissante pour dissoudre et rĂ©soudre les congestions froides provenant de la tuberculose, et qui existent toujours aux sommets des poumons. Cependant, lorsqu'il existe de poussĂ©es aiguĂ«s et des hĂ©moptysics, on doit supprimer l'iode pendant la durĂ©e de l'Ă©tat aigu ou sub-aigu. Il est prudent de ne pas donner d'iode tant que l'expectoration esl abondante. L'iode n'est pas assez connu et assez employĂ© dans le traitement de la tuberculose. - 21 â V PHOSPHORE Le phosphore se donne sous forme de sels phosphores, phosphates solubles ou hypophosphiles. ' Le phosphore a fait ses preuves; il a pu obtenir Ă lui seul la guerison de certaines tulwrculoscs. Certains praticiens ont obtenu d'excellents rĂ©sultats au moyen des phosphates ou des hypophosphitcs. L'action des sels phosphores n'est pas bien Ă©vidente, aussi trouvent-ils beaucoup de sceptiques. Cependant nul ne nie leur bonne action. Je les prescris pour me conformer aux rĂšgles Ă©tablies. J'ai la conviction qu'ils ont une action favorable. Je crois qu'ils peuvent guĂ©rir la tuberculose. Ils activent la nutrition. Ils servent Ă faciliter l'incrustation des sels calcaires dans les tubercules. Le phosphore agit Ă la longue. Les sels employĂ©s sont 1er groupe. â Le gtycĂ©rophosphale de chaux, le glycĂ©rophosphate de soude, Dose journaliĂšre, 1 gr. Ces produits sont d'un prix Ă©levĂ© et ne sont pas Ă la portĂ©e de toutes les bourses. 2e groupe. â Vhypophosphite de soude, Yhypophosphitedechaux. Dose journaliĂšre. 0,5 dĂ©cigr. Ces sels ont une l>onne rĂ©putation cl la mĂ©ritent. 3ur action cheas les enfants est reconnue excellente. Ces sels n'ont pas besoin d'ĂȘtre donnĂ©s aux doses maximum de la tolĂ©rance. Leur action n'est pas Ă©vidente, mais elle est certaine. Exceptionnellement les phosphates seront donnĂ©s en injection hypodermique, sous forme de sĂ©rum artificiel. Seront donnĂ©s les glycĂ©ropbosphates qui sont solublcs, ou le phosphate de soude, soluble. Formule de sĂ©rum artificiel Kau distillĂ© lOOgr. Phosphate de soude 10 gr. stĂ©riliser Ă l'autoclave. La tisane des quatre*graines, mĂ©lange de blĂ©, orge, avoine, seigle, une cuillerĂ©e Ă bouche dans un litre d'eau, faire bouillir et rĂ©duire de moitiĂ©- Cette tisane a de la valeur parles phosphates organiques qu'elle contient en solution. Elle ne se conserve pas. Dans certaines campagnes cette tisane a la rĂ©putation de guĂ©rir la tuberculose. -8~ VI ERGOTIXINE C'est un agent dĂ©congestionnant d'une puissance merveilleuse, il fait contracter les petits vaisseaux et c'est le spĂ©cifique des hé» moplysies. Il y a diffĂ©rents produits qui paraissent pouvoir se remplacer l'un par l'autre, l'ergot pulvĂ©risĂ©, l'extrait d'ergot, l'ergotine. Tergolinine. I^s solutions d'ergotine de marque recommandable sont livrĂ©es, quelquefois, Ă la place de solution d'ergotinine. Or. la solu» lion d'ergotinineTanrel arrĂȘte lesbĂ©moplysies, alors que la solution d'ergotine ne les arrĂȘte pas. Un mĂ©dicament agit alors que l'autre n'agit pas. Il faut donc prendre celui qui agit pour ne pas avoir de dĂ©sillusion. La solution d'ergotinine Tanret se donne Ă la dose de 3 a 10 gouttes par jour, par l'estomac ou en injection hypodermique, Kn cas urgent, on peut donner 20 gouttes de la solution d'ergotinine Tanrel, soit 1 milligramme d'ergotinine. Dans les cas de congestion de tout un poumon, dans les cas de tuberculose par infiltration, l'crgotinine Tanret donne des rĂ©sultats merveilleux que ne donne ni la crĂ©osote ni le tannin. Il faut connaĂźtre celte puissance du mĂ©dicament pour l'utiliser. L'ergolinine est un tonique du systĂšme nerveux et, Ă ce point de vue, est excellente pour relever l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral du malade. Chez certaines personnes, de petites doses d'ergotine donnent lieu Ă des phĂ©nomĂšnes d'intolĂ©rance connus sous le nom d'ergolisme. et se traduisant par des manifestations cutanĂ©es. Il faut s'abstenir complĂštement d'ergotine chez ces malades. ~3I~ VII RĂVULSION ta rĂ©vulsion se fait par les raies de feu, ou Ă dĂ©faut par le vĂ©sicatoire. Ce n'est pas le procĂšs de la rĂ©vulsion qui est en discussion, nous croyons aux bons effets de celte mĂ©thode et avons Ă©tabli notre pratique d'aprĂšs les rĂ©sultats. Nous estimons que la rĂ©vulsion parles raies de feu doit occuper la premiĂšre place dans le traitement de la tuberculose. Cette rĂ©vulsion par les raies de feu est plus efficace que la crĂ©osote, que le tannin, que l'huile de foie de morue, que l'iode, que les phosphates. Elle ne prĂ©sente aucun inconvĂ©nient, mĂȘme lĂ©ger, ce que l'on ne peut dire'des autres agents. Nous sommes certain de l'effet puissant et bienfaisant de la rĂ©vulsion. Sans la rĂ©vulsion, certaines tuberculoses ne peuvent guĂ©rir. ta rĂ©vulsion a elle seule peut guĂ©rir certaines tuberculoses. ta rĂ©vulsion se fait par les raies de feu appliquĂ©es avec le thermo-cautĂšre. Le thermo-cautĂšre, maniĂ© avec adresse, obtient une rĂ©vulsion sans faire mal, sans occasionner de souffrance trop vive. Le praticien doit s'exercer Ă faire glisser sur la peau, trĂšs lĂ©gĂšrement et sans appuyer le thermo-cautĂšre brĂ»lant. Il ne doit pas l'appliquer comme un coup de pointe, mais il doit le traĂźner lĂ©gĂšrement et rapidement de façon Ă former une raie, ou une virgule, ou une ligne, ou un trait. Il doit seulement effleurer la peau. Si l'Ă©lĂšve s'exerce tous les jours, avec de la persĂ©vĂ©rance il arriva au bout de six mois Ă un an Ă appliquer les raies de feu sans faire souffrir. De la sorte il appliquera de deux cents a mille raies de feu par sĂ©ance. Sur a demande des malades il m'est arrivĂ© plusieurs fois d'appliquer deux mille raies de feu dans la mĂȘme sĂ©ance. Les raies de feu sont appliquĂ©es de prĂ©fĂ©rence dans le dos, elles sont mieux supportĂ©es. Sur la poitrine elles sont plus sensibles, mais les malades les tolĂšrent trĂšs bienJe bienJe pas de raies de feu sur les cĂŽtĂ©s de la poitrine, sous les bras ; Ă cet endroit les raies de feu sont toujours douloureuses ou trĂšs difficiles Ă appliquer. Sur le dos, les raies de feu doivent occupe» toute la surface correspondante aux deux poumons, du sommet a la bas?, ta rĂ©vulsion agit par sympathie d'un poumon sur l'autre. Sur la poitrine, elles seront Ă©galement appliquĂ©es des deux cotĂ©s, sous les clavicules. La rĂ©vulsion sera renouvelĂ©e tous les deux jours dans les cas pressĂ©s; tous les quatre jours dans les cas moyens; tous les huit jours quand le malade est en voie de guĂ©rison- Elle sera pratiquĂ©e pendant un an ou deux ans. ou trois ans suivant les cas. Celte rĂ©vulsion par les raies de feu est un moyen puissant de dĂ©congestionner les poumons. C'est un moyen rapide, et qui donne des rĂ©sultats que l'on peut constater dans les quelques minutes qui suivent. Le malade oppressĂ© sent la respiration revenir facile ; l'oppression disparait comme par enchantement. L'action puissante de la rĂ©vulsion par le feu est bien Ă©vidente dans les tuberculoses locales. ta rĂ©vulsion par le feu est le seul moyen de guĂ©rir les tuberculoses locales. Les tumeurs blanches disparaissent a vue d'oeil. Toutes les tuberculoses locales mĂȘme I Ă©pididymite tuberculeuse, cĂšdent rapidement Ă la rĂ©vulsion par les raies de feu. Aucune tuberculose locale ne rĂ©siste Ă la rĂ©vulsion par les raies de feu. Rien ne peut remplacer la rĂ©vulsion. Ce sont les malades qui dressent le mĂ©decin Ă avoir la main lĂ©gĂšre. Si la main qui promĂšne le feu est lourde, le malade ne veut plus de rĂ©vulsion et se prive volontairement d'un moyen de guĂ©rison efficace mais trop douloureux. **âą 36 »» Si l'on insiste pour lui dĂ©montrer le besoin de ce procĂ©dĂ©, le malade abandonne tout traitement. Dans l'intĂ©rĂȘt du malade il faut s'exercer Ă faire accepter les raies de feu et sur dix malades, neuf prĂ©fĂšrent les raies de feu, le dixiĂšme s'en tient encore au vĂ©sicatoire. Chez les malades qui prĂ©fĂšrent le vĂ©sicatoire, le vĂ©sicatoire sera mis au niveau de la lĂ©sion que l'oreille perçoit ; il sera petit, de huit centimĂštres sur huit, ou huit centimĂštres sur six. ta surface du vĂ©sicatoire sera recouverte de camphre. ta vĂ©sicatoire sera renouvelĂ© tous les quatre jours, tous les six jours ou tous les huit jours. INDICATIONS Le traitement doit se composer de crĂ©osote, tannin, huile de foie de morue et phosphates. ta crĂ©osote doit ĂȘtre augmentĂ©e progressivement jusqu'Ă cent gouttes par jour. Le tannin doit ĂȘtre donnĂ© Ă la dose moyenne de 2 grammes par jour. L'huile de foie de morue doit ĂȘtre prise en augmentant d'une cuillerĂ©e Ă bouche tous les huit jours, jusqu'Ă 6 cuillerĂ©es Ă bouche par jour, en hiver, si elle est tolĂ©rĂ©e. Les phosphates seront donnĂ©s Ă petite dose, ta crĂ©osote peut ĂȘtre prise dans l'huile de morue, ou en grogs, ou en lavement. Le tannin et les phosphates peuvent ĂȘtre rĂ©unis dans la formule suivante Tannin Ă l'alcool 30 gr." Alcool Ă 90» 00 gr. Lactophosphate de chaux. 10 gr. Hypophosphite de soude 5 gr. GlycĂ©rine 200 gr. Une cuillerĂ©e Ă bouche aprĂšs chaque repas 10 Ă 12 grain mes de solution. Les raies de eu seront appliquĂ©es une fois par semaine. L'iode sera donnĂ© sur l'indication du mĂ©decin. L'iode sera pris lorsque l'expectoration sera supprimĂ©e, de prĂ©fĂ©rence en Ă©tĂ©. -SSII ne sera pas donnĂ© tant que l'expectoration sera abondante. Il ne sera pas donnĂ© dans la saison froide, Ă©poque des poussĂ©es congestives. L'ergotinine sera donnĂ©e sur indication du mĂ©decinCes moyens rĂ©unis et associĂ©s forment la partie fondamentale du traitement- Ces moyens doivent ĂȘtre associĂ©s, et employĂ©s simultanĂ©ment ou Ă tour de rĂŽle, suivant les exigences de la maladie. Ces moyens sont suffisants pour guĂ©rir toutes les tuberculoses. Jusqu'Ă ce jour, aucune exception n'est venue jetter le moindre doute sur cette conviction. Sous l'influence de ce traitement, la tuberculose guĂ©rit facilement, et dĂšs le premier mois le malade accuse une trĂšs grande amĂ©liorationCombien amĂ©liorationCombien temps est nĂ©cessaire pour guĂ©rir une tuberculose? Il est difficile de se prononcer. Les tuberculoses rĂ©centes soignĂ©es dans la bonne saison, guĂ©rissent en quatre mois. Les tuberculoses anciennes, chez un malade Ă©puisĂ©, demandent deux annĂ©es pour guĂ©rir, ta malade doit ĂȘtre surveillĂ© encore tendant deux ans. et continuer le traitement malgrĂ© la guĂ©rison apparente. Le tuberculeux bien soignĂ© doit guĂ©rir. TRAITEMENT ACCESSOIRE I BICARBONATE DE SOUDE Les troubles de la digestion sont frĂ©quents chez les tuberculeux. Quelquefois le malade vient consulter le mĂ©decin pour ces troubles gastriques, pour une dyspepsie, sans se douter que les poumons sont malades. Quelquefois le signe du dĂ©but est une dyspepsie et I annĂ©e suhanlc lessyptĂŽmcs pulmonaires Ă©clatent. ta digestion est Ă soigner, Ă surveiller, Ă favoriser le tuberculeux qui s'alimente guĂ©rit vile. Les mĂ©dicaments, tannin, phosphates acides, huile de morue, ne sont pas toujours bien supportĂ©s, le bicarlmnate de soude donne une puissante impulsion a la digestion. Il n'entre pas dans cette Ă©lude d'en montrer le mĂ©canisme. ta bicarbonate de soude se prend aux repas, Ă la dose d'une cuillerĂ©e Ă cafĂ©, soit environ quatre grammes de bicarbonate de soude dissout dans la boisson ordinaire Ă chaque repas, soit deux cuillerĂ©es Ă cafĂ© ou huit grammes de bicarbonate de soude par jour. ta bicarbonate de soude favorise la digestion, il neutralise l'aciditĂ© exagĂ©rĂ©e de l'estomac, il a une action favorable sur le foie, et il n'est pas une contre indication aux phosphates acides. Je prescris si souvent le bicarbonate de soude qu'il accompagne presque toujours le traitement fondamental. ~3Q_ II STRYCHINNE ta strychinne est un tonique nerveux qui donne des forces au malade Ă©puisĂ© ; c'est un tonique de la digestion, il fait digĂ©rer, il active la nutrition, il relĂšve l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral, il offre un aide salutaire et puissantLa façon pratique de donner la strychinne est de prescrire la noix vomique. Je prescris la teinture de noix vomique Ă la dose de vingt gouttes par jour chez l'adulte, soit dix gouttes Ă chaque repas. La dose de vingt gouttes par jour est la bonne dose, qui agit, qui soutient, qui donne des forces. Elle doit ĂȘtre surveillĂ©e et diminuĂ©e dĂšs que les phĂ©nomĂšnes d'intolĂ©rance se produisent, se traduisant par des coliques. ta noix vomique est conlre-indiquĂ©e au moment deshĂ©moptysies et dans le cas de toux sĂšcheNI sĂšcheNI QUASSIA ta quassia donne faim, il rĂ©veille l'appĂ©tit et fait digĂ©rer, il lutte contre un symptĂŽme de la maladie et contre un danger menaçant. On peut donner la macĂ©ration de bois de quassia en copeaux. Je prĂ©fĂšre l'extrait de quassia, de 0,2 Ă 0,5 dĂ©cigr. par jour. On peut donner la quassine crislallisĂ©e/le 0,004 Ă 0,010 milligr. par jour. Pour une pilule Quasine cristallisĂ©e 0,003 milligr. Extrait mou de quinquina 0,05 centigr. Prendre deux pilules avant chaque repas, ta quassine cristallisĂ©e est facilement falsifiĂ©e, je lui prĂ©fĂšre, pour ce motif, l'extrait de quassia. -31IV QUININE Lorsqu'il existe des \>ussĂ©es aiguĂ«s de tuberculose 'accompagnant de fiĂšvre, la quinine est indiquĂ©e. On peut donner la quinine sous forme de sulfate de quinine. Le sulfate de quinine doit se donner Ă la dose moyenne de 1 gramme par jour. Pour un cachel, Sulfate de quinine 0,4dĂ©cigr. Prendre trois cachets par jour, Ă 7 heures, 10 heures, 1 heure. Il est bon de prĂ©venir le malade que la quinine donne des bourdonnements d'oreilles, et qu'il ne doit pas s'en effrayer. Si ces bourdonnements sont exagĂ©rĂ©s il faut diminuer la dose. ta minimum de la dose active est 0,8dĂ©cigr. par jour. Dans les poussĂ©es aiguĂ«s, la quinine, associĂ©e aux vĂ©sicaloires, donne des rĂ©sultats bien satisfaisants. V MORPHINE Chez beaucoup de tuberculeux le systĂšme nerveux est hyperexcitable, la sensibilitĂ© est exagĂ©rĂ©e, les rĂ©flexes sont exagĂ©rĂ©s. Il survient diverses manifestations dues Ă celle hyperexcitabilitĂ©, toux quinteuse, vomissements, insomnies, ta morphine est trĂšs bien tolĂ©rĂ©e par ces malades, et elle permet de passer les mauvais jours sans souffrir. Elle donne le repos, elle permet l'alimentation, elle gagne du temps. Il ne faut pas craindre de donner de fortes doses si elles sont nĂ©cessaires. Il ne faut pas craindre la morpbinomanie. Enfin la premiĂšre dose devra ĂȘtre trĂšs petite, un quart de centigramme car il est des prĂ©disposĂ©s qui prĂ©sentent des signes d'intolĂ©rance pour de trĂšs petites doses. MalgrĂ© celte intolĂ©rance du dĂ©but l'accoutumance est facile. -33En -33En celte hyperexcitabilitĂ©. la morphine permet au malade de lutter plus facilement contre le froid, de ne pas Ă©prouver de congestion pulmonaire aprĂšs avoir mangĂ©. Elle procure d'autres petits soulagements qui ne sont pas Ă nĂ©gligerVI nĂ©gligerVI Le bien portant Ă quelquefois besoin de purgatifs, le malade peut en avoir besoin aussi. Quand l'intestin est embarrassĂ©, la congestion des poumons est plus facile. Quand I intestin est libre, la digestion est plus facile. Les purgatifs salins, pris Ă petite dose, dĂ©barrassant l'intestin de germes nombreux, l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral en est meilleur, car chez le tuberculeux c'est un empoisonnement qui s'ajoute Ă un autre. ta rhubarbe aide la digestion en favorisant la sĂ©crĂ©tion du foie. La magnĂ©sie neutralise certains poisons de l'intestin. VII ARSENIC L'arsenic sedonne sous forme d'acide arsĂ©nieux ou d'arsĂ©niate de soude, Ă la dose de 0,004 Ă 0,010 milligrammes par jour et plus. Il >eut s'associera la strychine pour former l'arsĂ©niatede strychine, mais c'est l'action de la strychine qui prĂ©domine. L'arsenic peut se donner sous forme de liqueur de Fowler. Ă la dose de 5 Ă 10 gouttes Ă chaque repas. L'arsenic fait engraisser le malade, il fait valoir les aliments. HYGIĂNE Une bonne hygiĂšne est nĂ©cessaire- Sans une bonne hygiĂšne le meilleur traitement est impuissant. Ce qui est surtout indispensable envisage Falimentalion, Tair, le froid. ALIMENTATION ta malade doit soigner l'alimentation, il doit tout sacrifier Ă l'alimentationL'alimentation l'alimentationL'alimentation plus importante que le traitement. Quand l'estomac ne supporte pas un mĂ©dicament, il faut savoir obĂ©ir Ă l'estomac, et cesser le traitement pendant quelques jours. Ce repos est mĂȘme excellent pour la marche vers la guĂ©rison. AIR Un bon air est nĂ©cessaire. Un air empoisonnĂ© par la respiration de l'homme et du malade lui-mĂȘme, par les Ă©manations du gaz d'Ă©clairage, par les Ă©manations carboniques des usines et des foyers de combustion, un air mauvais est pernicieux pour le malade atteint de tuberculose pulmonaire. En conclure que la cure d'air est suffisante pour guĂ©rir le tuberculeux, est exagĂ©rĂ©, et les faits ont prouvĂ© le contraire. Les tuberculeux peuvent mourir malgrĂ© le bon air de la campagne. Ils guĂ©rissent Ă la ville comme Ă la campagne. -3- ta tuberculose se transmet souvent par les poussiĂšres de l'air, contenant des germes de tuberculose et provenant des crachats dessechĂ©s que le malade a jettes sur le sol. Pour Ă©viter que le malade ne rĂ©pande sa maladie autour de lui. pour Ă©viter que le malade ne se donne Ă lui-mĂȘme de nouveau sa propre maladie, il faut cracher dans un crachoir, et dĂ©truire les crachats en les jetant dans le feu ou dans les cabinets. FROID L'ennemi mortel est le froid. Je ne veux pas parler du froid continu, persistant qui rend malade l'homme bien portant; celui-lĂ lue le tuberculeux. Je veux parler du froid insidieux, inaperçu, qui est si petit que l'on n'y prend garde. Froid aux pieds pendant une heure donne la congestion du poumon tuberculeux Exposition au vent froid et vif produit la congestion des tournons. Quand on explique au malade ce danger, respirer tair froid, le malade rĂ©pond qu'il est bien couvert, et qu'il n'a pas froid. Ce ne sont pas les habits qui prĂ©servent le poumon du contact de l'air froid. Il faut fuir l'air froid. Si l'on resledans les pays froids, en hiver, il faut avoir chez soi un feu coilinu Ă marche lente, qui maintienne une tempĂ©rature de 18 Ă 23 degrĂ©s, il faut choisir un systĂšme hygiĂ©niqi'* qui ne soit pas dangereux et dont le rĂ©glage se fasse en avant du foyer, le foyer se trouvant entre la cheminĂ©e et l'appareil de rĂ©glage. Le froid humide est particuliĂšrement pernicieux, tandis que le froid sec est bien supportĂ©, ta tuberculeux peut s'aguerrir contre le froid quand la tempĂ©rature est au-dessous de zĂ©ro. FORMULAIRE ta formulaire auquel je me suis fixĂ© est le suivant CrĂ©osote de FrĂšre, un flacon de 30 grammes. Prendre 4 doses dans la journĂ©e de 4 gouttes chacune, Ă 7 h-. Il h , 3 h , 7 h-, soit en grog, soit dans l'huile de morue, augmenter d'une goutte par dose et par jour, jusqu'Ă 100 gouttes par jour. Diminuer si les urines sont noires, et recommencer Ă la dose de 4 gouttes quatre fois par jour en augmentant comme la premiĂšre fois. Solution de tannin au dixiĂšme. Tannin Ă l'alcool 30 gr. Alcool Ă 90 Wgr. tactophospbate de chaux. 10 gr. Hypophosphite de soude. - 6 gr. GlycĂ©rine 200 gr. Prendre une cuillerĂ©e Ă bouche aprĂšs chaque repas. Huile de foie de morue. Prendre une cuillerĂ©e Ă bouche tous les jours, augmenter d'une cuillerĂ©e Ă bouche tous les huit jours jusqu'Ă six cuillerĂ©es par jour Ă©quivalant Ă quatre petits verres 80 grammes pris en 4 fois dans la journĂ©e, Ă 7 h., Il h., 3 h.. 7 h. L'huile de morue peut servir Ă prendre la crĂ©osote prescrite. 200 & 800 raies de feu tous les quatre jours. Si la digestion laisse Ă dĂ©sirer on peut prescrire Bicarbonate de soude 250 gr. Prendre une cuillerĂ©e Ă cafĂ© Ă chaque repas, soit environ 4 gr. dissout dans la boisson ordinaire du repas. â 36 - Vin de Banyuls 200gr. Extrait mou de quinquina 10 gr. Teinture de noix vomique A gr. Extrait de quassia 4 gr. ArsĂ©niate de soude. - 0,01 cent. GlycĂ©rine 40gr. Ne pas filtrer. Prendre une cuillerĂ©e Ă bouche de 10 gr. avant chaque repas. Tel est le traitement dans son ensemble. Il peut exister des variantes. Si le malade accepte de prendre la crĂ©osote en lavement, je prescris Prendre tous les jours un lavement crĂ©osote, en commençant par 15 gouttes de crĂ©osote, augmenter de 5 gouttes par jour jusqu'Ă 100 gouttes. Si les urines sont noires, revenir Ă la dose du dĂ©but. 15 gouttes de crĂ©osote et augmenter de 5 gouttes par jour. Pour un cachet Tannin Ă l'alcool GlycĂ©rophosphalc de chaux 0,5 decigr. Hy pophosphite de chaux 0,2 decigr. Hypophosphile de soude. 0,2 decigr. MagnĂ©sie calcinĂ©e 0,2 decigr. Rhubarbe 0,1 decigr. Prendre un cachet aprĂšs chaque repas, 2 ou 3 cachets par jour. Si le malade peut prendre de l'iode, ou pourra prescrire Huile de foie de morue fraĂźche 800 gr. Teinture diode fraĂźche 20 gr. Si l'iode ne peut ĂȘtre mis dans 1 huile de morue, en Ă©tĂ©. on peut le mettre dans la solution de tannin. Tannin Ă l'alcool .' 30 gr. Alcool Ă 90 00 gr. Teinture d'iode 10 gr. Lactophposhale de chaux 10 gr. Hypophosphile de soude.. 6 gr. GlycĂ©rine 200 gr. Une cuillerĂ©e Ă bouche aprĂšs chaque repas. -37 â La solution doit durer 10 jours, le malade prend chaque jour, tannin, 3gr., teinture d'iode, 1 gr., soit 60 gouttes., lactophosphate, 1 gr.. hypophosphile, 0,6 decigr. Dans la pratique, cette quantitĂ© de solution est prise en 12 Ă 15 jours, la cuillerĂ©e n'Ă©tant pas bien remplie. Les doses prises restent toujours bonnes quoique un peu moins fortes. Si la solution est trop dĂ©sagrĂ©able, on peut prendre la suivante Tannin Ă l'alcool... . 30 gr. Alcool Ă 90 60 gr. Teinture d'iode 10gr. Lactophosphalede chaux. lOgr. Hypophosphile de soude 6gr. GlycĂ©rine 200gr. Sirop de groseille 300 gr. Prendre deux cuillerĂ©es aprĂšs chaque repas, ou 4 cuillerĂ©es par jour. La solution suivante peut ĂȘtre acceptĂ©e par les palais les plus difficiles. Tannin Ă l'alcool 30 gr. Alcool Ă 90 60 gr. Lactophosphale de chaux 10 gr. Hypophosphile de soude 6gr. GlycĂ©rine 200gr. Sirop de groseille 600 gr. Trois cuillerĂ©es Ă bouche aprĂšs chaque repas, 6 cuillerĂ©es Ă bouche par jour. On peut remplacer le tannin Ă l'alcool par l'extrait de ratanhia et le cachou. Extrait de ralanhia 15 gr. Cachou lĂągr. Esprit de vin 60gr. Lactophosphale de chaux 10 gr. Hypophosphile de soude 6gr. GlycĂ©rine ... 200gr. Une cuillerĂ©e Ă bouche aprĂšs chaque repas. Avec cette solution le traitement sera complĂ©tĂ© par l'Ă©mulsion d'huile de morue aux hypophosphiles dont la formule a Ă©tĂ© donnĂ©e. â 38 â Si le vin composĂ© au quassia est trop amer, on peut prescrire Pour une pilule argentĂ©e, Quassine cristallisĂ©e 0,002 milligr. Sulfate de strychine 0,001 milligr. ArsĂ©niale de soude 0,002 milligr. Prendre deux pilules avant chaque repas. Ou bien, pour une pilule argentĂ©e Extrait de quassia." 0,1 decigr. Sulfate de strychine 0,001 milligr. ArsĂ©niale de soude 0,002 milligr, Prendre deux pilules avant chaque repas. Traitement simplifiĂ© pour les petites bourses. Pour un cachet Tannin Ă l'alcool decigr. Phosphate de chaux 0,5 decigr. Phosphate de soude 0,3 decigr. CrĂ©osote de FrĂšre 0,5dccigr. Prendre un cachet aprĂšs chaque repas Teinture d'iode fraĂźche 30gr. Prendre 20 gouttes de teinture d'iode malin et soir dans un bol de lait ou un verre d'eau vineuse. Solution de tannin que pourra faire faire le malade nĂ©cessiteux et difficile. Prendre30gr. de tannin.. , prix 0,30ccnt. Faire dans 500 gr. d'eau, ajouteret faire dissoudre Hypophosphite de soude. .. lOgr. prix l _,. . Hypophosphile de chaux tOgr. prix j Ajouter Sucre.. . lOOOgr. prix 1,10 cent. CoĂ»t 1,75 cent. faire dissoudre et faire cuire le sirop cinq minutes. Prendre quatre cuillerĂ©es par jour. 0,35 cent. CONCLUSION La tuberculose pulmonaire guĂ©rit. Elle guĂ©rit d'une façon certaine, indĂ©niable, aucun mĂ©decin n'oserait soutenir le contraire. Tous les cas de tuberculose doivent guĂ©rir, aucun cas de tuberculose ne doit entraĂźner la mort. Telle est la rĂšgle qui n'a subi aucune exception celte annĂ©e, avec les tuberculeux qui ont bien voulu accepter le traitement. Le tuberculeux a une santĂ© mĂ©diocre, il n'est pas apte aux travaux fatigants et puissants, il ne peut dĂ©penser une force trĂšs grande. S'il sait se mĂ©nager, il peut arriver Ă un Ăąge trĂšs avancĂ©, et mourrir de vieillesse, prĂ©servĂ© d'autres maladjes. bien plus terribles, par ce mal qui le tient, la tuberculose. '^V J' . C. BOITHREU RIT SOJISI!» hFZO-120-13
TACHES DE TEINTURE DâIODE - Il est conseillĂ© de dâabord humecter ces taches puis de les saupoudrer dâune Ă©paisse couche de bicarbonate de soude. Laissez reposer. Frottez. - On peut Ă©galement tamponner la tache avec un linge imbibĂ© d'ammoniaque ou d'eau oxygĂ©nĂ©e. TACHES D'HERBE - Sur le coton blanc il faut frotter la tache avec un chiffon mouillĂ© d'un jus de citron ou tamponnez Ă lâalcool Ă 90° puis rincer. - Sur un tissu fragile on utilise de l'alcool Ă brĂ»ler ou de l'eau ammoniaquĂ©e. - Sur de la laine tamponnez avec de lâeau vinaigrĂ©e TACHES D'HUMIDITE - Utilisez du jus de citron salĂ© TACHES D'INSECTES - Sur un tissu blanc ou grand teint, on tamponne les taches d'insectes avec un chiffon imbibĂ© d'eau javellisĂ©e. - Sur les tissus dĂ©licats, on utilise de l'eau lĂ©gĂšrement ammoniaquĂ©e. JAUNISSEMENT - Sur le linge frottez avec du lait entier froid et laissez agir 15 min. - Sur de la soie blanche mĂ©langez 1 cs dâeau oxygĂ©nĂ©e pour 4 cs dâeau froide et laissez tremper 10 min. Rincez Ă lâeau froide. Renouvelez si nĂ©cessaire. - Sur les chaussettes en coton immergez-les dans de lâeau citronnĂ©e chaude - Sur la dentelle ajoutez du jus de citron et œ verre de vinaigre blanc Ă la derniĂšre eau de rinçage et laissez tremper quelques minutes. - Sur du lainage blanc immergez le vĂȘtement dans un mĂ©lange dâeau tiĂšde additionnĂ© de 2 cs dâeau oxygĂ©nĂ©e Ă 20 volumes et laissez agir 15 min. Puis ajoutez 4 coquilles dâĆufs Ă©crasĂ©es dans un petit sac en gaze pour neutraliser le calcaire et quelques gouttes de vinaigre blanc Ă lâeau de rinçage. JUS DE FRUITS - Sur un tissu blanc utilisez du jus de citron diluĂ© TACHES DE LAIT - On les Ă©limine avec de l'ammoniaque Ă 28%. Nettoyer Ă lâeau froide et au savon TACHES DE MAQUILLAGE - Tamponnez avec de lâalcool Ă 90° ou dĂ©tachez avec de la tĂ©rĂ©benthine, le talc Ă©limineras les aurĂ©oles - Enlever lâexcĂ©dent avec un couteau, appliquez de la vaseline puis du savon de Marseille et mettre le tout Ă la machine. TACHES DE MERCUROCHROME - Sur du coton ou du lin, on Ă©limine ces taches Ă l'aide d'un chiffon imbibĂ© d'alcool Ă 90° puis on rince une premiĂšre fois avec de l'eau oxygĂ©nĂ©e Ă 20 volumes et une seconde fois avec de l'eau froide. - Sur la laine ou la soie, il est conseillĂ© de tremper le vĂȘtement tachĂ© dans une solution composĂ©e de deux parties d'eau froide pour une partie d'alcool Ă brĂ»ler. - Sur un tissu grand teint, il est conseillĂ© de tremper le vĂȘtement dans de lâeau javellisĂ©e. - Sur un tissu de couleur, il est conseillĂ© de tamponner les taches avec un linge imbibĂ© d'eau et d'alcool Ă 90° moitiĂ©/moitiĂ©. TACHES DE MOISISSURE - En gĂ©nĂ©ral tamponnez la tĂąche avec du jus de citron salĂ©. Frottez avec du savon de Marseille et faire bouillir dans une casserole dâeau pour tuer les Sur un tissu blanc on Ă©limine ces taches en les tamponnant avec de l'eau oxygĂ©nĂ©e Ă 20 volumes ou avec de l'eau de lâeau vinaigrĂ©e. - Sur un tissu synthĂ©tique nettoyer au lait froid laissez agir 1H avant de rincer. TACHES DE MOUTARDE - Si les taches sont fraĂźches, il faut retirer lâexcĂ©dent avec une cuillĂšre. Sinon il est conseillĂ© les tamponner avec un linge imbibĂ© dâeau additionnĂ©e de savon et enfin tamponner avec un autre linge imbibĂ© dâune solution dâeau oxygĂ©nĂ©e et dâammoniaque. - Si les taches sont trĂšs incrustĂ©es, on peut les Ă©liminer ou plutĂŽt les faire pĂąlir en les tamponnant avec un linge imbibĂ© du jus dâun citron. MĂ©langez de lâeau tiĂšde et des cristaux de soude. TACHES DE NICOTINE - On les Ă©limine avec de l'alcool Ă 90° ou de lâeau oxygĂ©nĂ©e Ă 20 volumes. TACHES D'OEUF Passez immĂ©diatement le tissu sous lâeau froide et au savon de Marseille. - Tissu grand teint aprĂšs lavage, utilisez de lâeau oxygĂ©nĂ©e Ă 20 volumes relavez et rincez ou utilisez du sĂ©rum physiologique - Tissu fragile utilisez de lâeau ammoniaquĂ©e - Matelas utilisez du vinaigre blanc et de lâalcool. Brossez quand le tissu est sec et Ă©liminez lâaurĂ©ole avec un peu dâeau froide et de lâeau oxygĂ©nĂ©e
Comprendre la grippe espagnole de 1918 une nĂ©cessitĂ© pour ne plus jamais connaĂźtre un drame similaire. 1 La grippe espagnole de 1918 Des soldats amĂ©ricains et une femme inuit, tous dĂ©cĂ©dĂ©s en 1918 de la grippe, ont permis de reconstituer le terrible virus de la grippe espagnole. Virus de la grippe espagnole. image 8243 de Cynthia Goldsmith domaine public LâĂ©pidĂ©mie de grippe qui dĂ©vasta le monde en 1918 et 1919 fit deux Ă trois fois plus de victimes que la Grande Guerre. LâĂ©pidĂ©mie se propagea en trois phases la premiĂšre en avril 1918. La grippe fit Ă cette Ă©poque son apparition dans les camps de soldats surpeuplĂ©s de la cĂŽte dâOpale. Ce premier Ă©pisode de grippe ne fit que trĂšs peu de victimes contrairement au deuxiĂšme assaut de la grippe qui survint en septembre 1918. Cette Ă©pidĂ©mie, Ă la grande mortalitĂ©, cessa Ă la fin de lâannĂ©e mais câĂ©tait se rĂ©jouir trop tĂŽt car une troisiĂšme attaque du virus, elle aussi trĂšs meurtriĂšre survint en fĂ©vrier 1919. Pour connaĂźtre le virus meurtrier plusieurs tentatives furent effectuĂ©es en vue de retrouver des Ă©chantillons de tissus humains contenant encore le virus. Hultin en 1950 prĂ©leva en Alaska des Ă©chantillons de tissus pulmonaires chez des Inuits dĂ©cĂ©dĂ©s de la grippe en 18. Ces prĂ©lĂšvements ne rĂ©vĂ©lĂšrent rien. En 1997, il retourna en Alaska et put prĂ©lever Ă la Mission Brevig, dans le nord de lâAlaska des fragments dâune femme baptisĂ©e Lucy et qui furent envoyĂ©s Ă Washington. Cette fois, lâĂ©chantillon prĂ©levĂ© contenait des particules de virus. La troisiĂšme tentative fut effectuĂ©e en 1998 par le professeur Kisty Duncan professeur dans les universitĂ©s de Windsor et de Toronto. Au Spitzberg, elle dĂ©couvre grĂące Ă un historien, Kjell Mork, lâemplacement des tombes de sept mineurs morts de la grippe en 1918. Ces sept mineurs Ă©taient en fait sept jeunes pĂȘcheurs et fermiers norvĂ©giens ĂągĂ©s de 18 Ă 25 ans qui espĂ©raient se faire un peu dâargent en allant travailler dans les mines de charbon. Ils sâembarquent sur le Forsete, le dernier bateau qui pu cette annĂ©e lĂ emprunter lâocĂ©an Arctique avant la prise des eaux par les glaces. HĂ©las, ils sont atteints par la grippe et Ă peine arrivĂ©s sont hospitalisĂ©s puis dĂ©cĂšdent. Ole Kristoffersen, Magnus Gabrielsen, Hans Hansen, Tormod Albrigtsen, Johan Bjerk, William Henry Richardsen et Kristian Hansen sont morts et enterrĂ©s en catastrophe Ă faible profondeur dans le petit cimetiĂšre de Longyearbyen. Kirsty et son Ă©quipe parviendront Ă extraire de cinq des corps des Ă©chantillons anatomopathologiques cerveau, poumons, reins. Les Ă©chantillons malheureusement ne montreront pas trace du virus, sans doute parce que les corps nâavaient pas Ă©tĂ© enterrĂ©s en profondeur et quâils avaient donc subis trop de dĂ©gradations suite aux nombreux dĂ©gels. Ce fut le docteur Tautenberger de lâInstitut de Pathologie des Forces ArmĂ©es Ă Washington qui trouva les sĂ©quences du virus de la grippe. Il Ă©tudia pour ce faire lâĂ©chantillon de John Hultin prĂ©levĂ© sur Lucy et deux autres Ă©chantillons appartenant Ă deux soldats amĂ©ricains de la Grande Guerre celle dâun soldat de 21 ans mort de pneumonie 6 jours aprĂšs son hospitalisation et celle dâun soldat de 30 ans mort aprĂšs trois jours dâhospitalisation prĂ©sentant des fragments du virus. Ces prĂ©lĂšvements positifs furent retrouvĂ©s parmi la centaine de biopsies pulmonaires rĂ©alisĂ©es sur des soldats amĂ©ricains dĂ©cĂ©dĂ©s de la grippe espagnole en 1918 et conservĂ©es dans les collections de lâArmed Forces Institute of Pathology Ă Washington. Lâanalyse des fragments viraux commença en 1995 et demanda au total neuf annĂ©es de travail. Elle montra que le virus de la grippe espagnole appartenait au sous-type A/H1N1, virus humain mais cependant trĂšs proche des virus aviaires. La sĂ©quence du gĂšne de lâhĂ©magglutinine est publiĂ© en 1999 tandis que la sĂ©quence de la neuraminidase en 2000. Ensuite la sĂ©quence du segment nuclĂ©oprotĂ©ine est publiĂ©e en 2004 et les segments du gĂšne de la polymerase en 2005. In fine, le virus pandĂ©mique semble avoir Ă©tĂ© un virus ayant empruntĂ© sa neuraminidase et son hĂ©magglutinine Ă un virus aviaire, alors que le reste de ses sĂ©quences est dâorigine humaine. Le virus recombinant pourrait donc ĂȘtre nĂ© chez un porc ayant Ă©tĂ© infectĂ© Ă la fois par un virus humain et un virus aviaire. Pour ce qui est de la virulence du virus, lâanalyse gĂ©nĂ©tique ne permit pas dâen comprendre le mĂ©canisme. En 2004, une Ă©quipe de savants reconstitua le virus. Les virologues de lâAgence de la SantĂ© Publique du Canada sous la direction de Darwyn Kobasa choisirent alors dâexaminer les effets du virus reconstituĂ© sur le singe macaque. Ils en infectĂšrent sept avec le virus de la grippe espagnole et trois avec un virus de la mĂȘme famille HINI mais circulant encore aujourdâhui naturellement. Ceux qui reçurent le virus actuel manifestĂšrent des symptĂŽmes modĂ©rĂ©s tandis que les sept singes qui reçurent le virus antique reconstituĂ© prĂ©sentĂšrent des symptĂŽmes trĂšs graves dâengorgement pulmonaire. On euthanasia les singes fort affectĂ©s et on dĂ©couvrit Ă lâautopsie que leurs poumons avaient prĂ©sentĂ© une rĂ©action immunologique excessive avec comme consĂ©quence la sĂ©crĂ©tion dâun important exsudat dans les poumons qui rapidement asphyxiait les victimes de ce virus. Les descriptions des mĂ©decins de la Grande Guerre correspondaient exactement Ă ce schĂ©ma. Les soldats victimes de la grippe dĂ©cĂ©daient trĂšs souvent par lâencombrement rapide de leurs poumons par un liquide rosĂ©. Cette dĂ©couverte offre sans doute des perspectives nouvelles de traitement dans le cas de la survenue dâune Ă©pidĂ©mie attribuĂ©e Ă un virus ressemblant Ă celui de la grippe espagnole il faut dans les premiĂšres heures freiner le systĂšme immunitaire. Ces recherches posent cependant un problĂšme dâĂ©tique. Selon Richard Ebright, un bactĂ©riologiste amĂ©ricain, ce virus n'aurait jamais dĂ» ĂȘtre reconstituĂ© car le risque dâune diffusion accidentelle ou malveillante est peut-ĂȘtre trop important par rapport aux bĂ©nĂ©fices auxquels on peut sâattendre. L'agent infectieux qui a provoquĂ© 50 millions de morts se trouve dĂ©sormais en deux endroits Ă Winnipeg, au Canada, et aux Centers for Disease Control, Ă Atlanta Etats-Unis. Combien de victimes la grippe espagnole fit-elle en France ? En 1918, civils auraient perdus la vie en France Ă quoi sâajoutent dĂ©cĂšs en 1919 plus classĂ©s sous la rubrique pneumonie grippale. LâarmĂ©e elle enregistre dĂ©cĂšs pour cas. En rĂ©sumĂ© pour la France, on estime victimes avec deux pics, le premier en octobre 18 et le second en fĂ©vrier-mars 19. OĂč est nĂ©e lâĂ©pidĂ©mie de grippe espagnole ? A ce jour lâorigine de lâĂ©pidĂ©mie nâa pu encore ĂȘtre certifiĂ©e. LâĂ©pidĂ©mie pourrait avoir dĂ©marrĂ© des Etats-Unis et avoir atteint lâEurope par les multiples convois maritimes amenant les soldats amĂ©ricains en France. Autre possibilitĂ©, lâĂ©pidĂ©mie pourrait avoir dĂ©marrĂ© en Asie et avoir atteint lâEurope soit par les travailleurs indochinois annamites ou par les travailleurs chinois qui au nombre de cent mille sâengagĂšrent comme ouvriers au service des gouvernements anglais et français. 1. En fĂ©vrier 1916, le Dr Carnot Ă Marseille observe une Ă©pidĂ©mie de pneumonie grave chez les travailleurs Annamites. La mortalitĂ© serait dans certains hĂŽpitaux de50% 2. En novembre 16, Ă Dijon, 39 Annamites sont touchĂ©s par une pneumonie identique ; trois dĂ©cĂšdent. 3. En fĂ©vrier 71, Ă Nice, le mĂ©decin-major LabbĂ© est intriguĂ© par le grand nombre de pneumonies dans le personnel de couleur. 4. En avril 18, le mĂ©decin-major Ribierre signale 27 cas de pneumonie chez des Annamites arrivĂ©s rĂ©cemment 5. Câest au Fort Riley, Ă©tablissement militaire du Kansas que la grippe apparut la premiĂšre fois aux Etats-Unis.. Le matin du 11 mars 1918 des soldats s'effondrĂšrent lors de la parade. A midi dĂ©jĂ plus de cent d'entre eux Ă©taient hospitalisĂ©s. La maladie s'Ă©tendit rapidement et en deux semaines. 25 % des militaires furent atteints, mais on dĂ©plora peu de dĂ©cĂšs. Puis l'Ă©pidĂ©mie gagna la cĂŽte est, atteignit Boston en aoĂ»t, New-York le 18 septembre. 6. Peu aprĂšs sont signalĂ©s en avril 18, un peu partout dans le monde des cas de grippe appelĂ©e grippe espagnole » en rĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©pidĂ©mie de 1889. Il semble bien que les premiers soldats atteints en Europe furent des militaires britanniques cantonnĂ©s Ă Rouen et Wimereux. LâĂ©pidĂ©mie dĂ©buta avec peu de mortalitĂ© contrairement Ă la deuxiĂšme vague septembre 1918 et troisiĂšme vague fĂ©vrier 19 7. A la rĂ©serve automobile du Grand Quartier GĂ©nĂ©ral entre le 1er et 12 mai 18, 28 EuropĂ©ens sur 89 contractent la grippe tandis que 1088 Indochinois sur soit 78% la contractent. 8. Le 27 mai 1918, une dĂ©pĂȘche de lâagence de presse Reuter annonce que le roi dâEspagne Alphonse XIII et ses ministres souffrent dâune maladie mystĂ©rieuse qui frappe toute lâEspagne. Le 2 juin, lâagence Reuters prĂ©cise que la maladie a dĂ©jĂ causĂ© plus de victimes Ă Madrid. 9. En juin 18, des nouvelles alarmantes parviennent dâEspagne la grippe aurait frappĂ© 70 % des MadrilĂšnes 10. En juillet le mal poursuit son chemin dans une indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. La presse fait cependant mention de lâĂ©pidĂ©mie A Londres, lit-on dans le Matin du 4 juillet, un mĂ©decin qui avait 52 malades jeudi dernier en avait hier 184. Dix pour cent du personnel des grands magasins sont absents. A Dudley, enfants sont atteints et toutes les Ă©coles dont fermĂ©es. A Manchester, 70 tramways ne circulent pas par suite d e lâabsence de 300 conducteurs et watt. 11. A Marseille, on rĂ©cence en juillet 18, 356 grippes et 35 dĂ©cĂšs soit une mortalitĂ© de 9,8% 12. Le Bulletin hebdomadaire de statistiques municipales de Paris indique 330 dĂ©cĂšs grippaux en septembre contre 2000 dans lâarmĂ©e. 13. Toujours selon le mĂȘme bulletin, 616 dĂ©cĂšs dans la semaine du 6 au 21 octobre puis dans les semaines qui suivent ; Dans la troisiĂšme semaine dâoctobre 18, habitants de Chicago perdent la vie Ă cause de la grippe Comment soignait-on la grippe espagnole ? La quinine, lâhuile de ricin, le formol, lâaspirine, et le rhum sont employĂ©s et font vite lâobjet de spĂ©culation. Le 16 octobre 18, le Matin annonce Les 500 hectolitres de rhum mis Ă la disposition de la ville de Paris sont arrivĂ©s. Ils seront vendus sur lâordonnance par lâentremise des pharmaciens. En Angleterre, Le News of the world datĂ© du 3 novembre 1918 faisait une sĂ©rie de recommandations pour lutter contre lâĂ©pidĂ©mie Chaque matin et chaque soir, nettoyez lâintĂ©rieur du nez Ă lâaide de savon, astreignez-vous matin et soir Ă vous moucher, respirez ensuite profondĂ©ment, faites chaque jour une sĂ©rieuse promenade et mangez Ă©normĂ©ment de porridge ».Le 26 octobre 1918 Le Petit Parisien divulgue une formule[1] qui a fait ses preuves » et qui comporte un nombre faramineux de composants. La panacĂ©e coĂ»te 45 francs, ce qui correspond au salaire dâun ouvrier pendant 4 jours ! Dans les hĂŽpitaux, lâinjection dâor colloĂŻdal et dâElectrargol en IV et en lavement est peu efficace. Le docteur Paul Halbran se souvenant des soins aux grippĂ©s quâil donna durant la Grande Guerre, prĂ©conise dans la Revue belge », parue en 1930, la saignĂ©e ou lâabcĂšs de fixation pour soigner les cas graves de grippe Dans les formes suraigĂŒes, avec asphyxie menaçante par ĆdĂšme infectieux du poumon, des saignĂ©es massives ont amenĂ© de vĂ©ritables rĂ©surrections et ont permis lâaction dâautres thĂ©rapeutiques. Les abcĂšs de fixation ont semblĂ© avoir une action heureuse mĂȘme dans des cas extrĂȘmement graves. Lâinjection sous-cutanĂ©e de tĂ©rĂ©benthine peut nâamener aucune rĂ©action inflammatoire. En pareil cas, lâavenir du malade Ă©tait bien sombre car il Ă©tait exceptionnel que lâabsence de rĂ©action nâannonçùt pas un pronostic fatal. Au contraire la formation de lâabcĂšs sâaccompagnait souvent dâune amĂ©lioration nette des signes locaux et gĂ©nĂ©raux. LâabcĂšs de fixation constitua certainement un des moyens les plus efficaces de traiter les grippes graves. » 2 Histoire des Ă©pidĂ©mies grippales Comprendre les virus de la grippe Il y a trois types de virus Influenza A, B ou C. Le Virus de type A est essentiellement un type de virus attaquant les oiseaux. Les virus de type A ne deviennent humains parce quâil y a, Ă un moment donnĂ©, rupture de la barriĂšre dâespĂšce. Par exemple, certains scientifiques pensent que le virus de la grippe espagnole AH1N1 est passĂ© directement de lâoiseau Ă lâhomme. Pour ce dĂ©barrasser dĂ©finitivement des dangers dâune grippe de type A, il conviendrait donc dâexterminer les 105 espĂšces dâoiseaux susceptibles dâhĂ©berger un virus A ! Cette solution est Ă©videmment exclue mais il en rĂ©sulte que lâhumanitĂ© nâen nâaura jamais fini avec ce virus dont les variĂ©tĂ©s peuvent passer de lâoiseau Ă lâhomme sans crier gare et cela, avec parfois de redoutables consĂ©quences. Câest ce virus de type A qui est responsable dâĂ©pidĂ©mies et de pandĂ©mies. Le virus de type B est typiquement humain et on ne le trouve pas chez lâanimal. Ce virus peut ĂȘtre parfois trĂšs pathogĂšne pour le jeune enfant. Il cause des Ă©pidĂ©mies sporadiques. Le virus de type C a un rĂ©servoir humain et porcin mais lâaffection est toujours bĂ©nigne. Il nây a jamais dâĂ©pidĂ©mie ou de pandĂ©mie. Le virus de la grippe, comme tout virus est extrĂȘmement simple, il comporte une enveloppe avec deux excroissances, lâune appelĂ©e hĂ©magglutinine, lâautre appelĂ©e neuraminidase. LâhĂ©magglutinine permet au virus de sâaccrocher Ă la cellule, le neuraminidase permet aux jeunes virus qui se sont multipliĂ©s dans la cellule dâĂȘtre libĂ©rĂ©s Ă lâextĂ©rieur. Le mĂ©dicament Tamiflu, un des seuls actifs contre la grippe, agit en bloquant lâaction de la neuraminidase. Les virus ne savent plus sortir de la cellule et sâagrĂ©ent les uns aux autres. A lâintĂ©rieur de lâenveloppe on retrouve simplement 8 brins dâARN qui codent chacun pour deux protĂ©ines. Le virus rentrant dans la cellule humaine ou animale va se reproduire en utilisant toutes les potentialitĂ©s de la cellule lâARN et les protĂ©ines de la capsule virale sont reproduits Ă des milliers dâexemplaires. Les nouveaux virus sortent alors de la cellule. Il y a 16 sortes dâhĂ©magglutinines et 6 de neuraminidase. Les sous-types possibles de ce virus sont donc au nombre de 9 X 16, soit 144. En pratique seul un petit nombre ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s chez lâhomme. Ce sont le A/H1N1, A/H1N2, le A/H2N2, le A H3N2 et quelques autres variĂ©tĂ©s dĂ©couverts ces derniĂšres annĂ©es. En principe les rĂ©cepteurs des cellules qui accrochent le virus par son excroissance H sont diffĂ©rents dâune espĂšce Ă lâautre, ce qui signifie par exemple quâun groupe H1dâun virus possĂšde une conformitĂ© spatiale adaptĂ©e soit au rĂ©cepteur de la cellule humaine, soit au rĂ©cepteur de la cellule dâun oiseau. Quant un virus H1 ne peut sâaccrocher quâĂ une cellule dâun volatile, il nây a en principe pas de risques pour lâhomme. HĂ©las, des mutations sont trĂšs frĂ©quentes et un virus aviaire peut Ă un moment donnĂ© subir une transformation de la forme de sa protĂ©ine H1et sâadapter au rĂ©cepteur humain. De fait, les virus responsables des pandĂ©mies de 1918, 1957, et 1968 Ă©taient porteurs dâune hĂ©magglutinine initialement aviaire, mais lâancrage de cette protĂ©ine avait malgrĂ© tout pu se faire sur le rĂ©cepteur humain vraisemblablement par une adaptation de la forme de lâhĂ©magglutinine. Une autre possibilitĂ© de mutation existe quand un virus humain infecte un porc le porc prĂ©sente la particularitĂ© dâĂȘtre Ă la fois sensible au virus humain et au virus aviaire et quâen mĂȘme temps celui-ci est infectĂ© par un virus aviaire. On a alors possibilitĂ© dâune fabrication par les cellules du porc dâun virus hybride possĂ©dant par exemple un groupe H adaptĂ© au rĂ©cepteur de lâhomme et une neuraminidase adaptĂ© seulement Ă la cellule dâun oiseau. Lâorganisme humain va ĂȘtre dĂ©sorientĂ© par rapport Ă des fragments de virus ici le groupe N quâelle nâa pas lâhabitude de rencontrer. Des rĂ©actions immunitaires deviennent alors excessives et aboutissent Ă la noyade des poumons par un liquide inflammatoire. Le problĂšme avec les virus de la grippe est leur taux de mutation trĂšs important qui empĂȘche Ă ce jour la crĂ©ation dâun vaccin dĂ©finitif. En lâabsence dâun vaccin créé rapidement suite Ă lâirruption dâune nouvelle souche du virus, nous disposons cependant de deux mĂ©dicaments antiviraux, le Relenza et le Tamiflu. Le Relenza fut mis au point fin des annĂ©es 80 par lâAustralien Peter Colman. Ce mĂ©dicament est un inhibiteur de la neuraminidase dont le mĂ©canisme vous a Ă©tĂ© expliquĂ© ci-dessus. Le brevet du Relenza fut cĂ©dĂ© au Groupe GSK. Quelques annĂ©es plus tard, le suisse roche met sur le marchĂ© lâoseltamivir, baptisĂ© Tamiflu. Ce mĂ©dicament est pris oralement tandis que le Relenza devait ĂȘtre inhalĂ©. Lors de la mise sur le marchĂ© de ces mĂ©dicaments, il nâĂ©tait pas encore question de menace importante dâune pandĂ©mie grippale. Ces mĂ©dicaments ne rapportaient donc pas beaucoup dâargent. Mais en 2003, lâOMS recommande aux gouvernements dâinvestir dans des stocks dâantiviraux, surtout le Tamiflu. Des Ă©tudes dont celle des Ă©conomistes israĂ©liens Ran Balicer et Michael Huerta montrent quâ1 euro investi dans les antirĂ©troviraux permettrait dâĂ©conomiser en cas de pandĂ©mie 3, 68 euros en frais de santĂ© tout en sauvant beaucoup de vies. Face Ă la demande immense et subite de Tamiflu, Roche multiplia entre 2003 et 2006 par huit sa capacitĂ© de production en 2003, une seule usine produisait du Tamiflu. Cette production multipliĂ©e ne suffit cependant pas et Roche dut faire, sous la pression notamment de Kofi Annan, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâONU des concessions Ă des gouvernements afin de permettre la production du Tamiflu en dehors du groupe Roche. Le Tamiflu est fabriquĂ© Ă partir de lâanis Ă©toilĂ© aussi appelĂ© badiane chinoise, une plante aussi cultivĂ©e pour la fabrication du fameux Ricard. Seules quatre rĂ©gions de chine en faisaient la culture. Roche rĂ©ussit Ă synthĂ©tiser le produit pour se passer de la plante. Comment nomme-t-on une variĂ©tĂ© du virus de la grippe ? Exemple A/SWINE/IOWA/15/30 H1N1 Type de virus/hĂŽte original/origine gĂ©ographique/numĂ©ro de souche/AnnĂ©e dâisolation/type dâhĂ©magglutinine et de neuraminidase Pour les virus de type B et C, les types dâhĂ©maglutinine et de neuraminidase ne sont jamais indiquĂ©s. Chronologie des Ă©pidĂ©mies -Au VIĂšme siĂšcle EpidĂ©mie Ă Tours. Origine grippale possible -En 876, 927, 996 et 997 EpidĂ©mies possibles de grippe en Gaule et en Germanie -En 1105 EpidĂ©mie de catarrhe en Europe occidentale -1173 EpidĂ©mie en Italie qui se rĂ©pandit en Europe occidentale deux ans plus tard -1387 Valesco de Taranta dĂ©crit Ă une Ă©pidĂ©mie Ă Montpellier qui est incontestablement une Ă©pidĂ©mie de grippe. -1414 cette Ă©pidĂ©mie de toux qui offre bien des analogies avec la grippe, est rĂ©putĂ©e avoir rendu malade Parisiens mais, semble t-il, avec sans ou trĂšs faible mortalitĂ©. LâĂ©pidĂ©mie fut nommĂ©e tac parce quâelle saisissait brutalement son homme. -1427 lâĂ©pidĂ©mie rĂ©apparaĂźt aprĂšs un intervalle de 13 ans 13 ans correspond Ă lâintervalle entre deux virus mutants -1510 Une Ă©pidĂ©mie remplit les hĂŽpitaux de malades et de moribonds. Cette Ă©pidĂ©mie serait venue de Malte vers la Sicile, lâEspagne, lâItalie, la France et lâAngleterre. -1563 EpidĂ©mie sĂ©vĂšre en Italie -1580 Presque tous les VĂ©nitiens sont au lit. De lĂ , lâĂ©pidĂ©mie gagne Milan puis le sud de la France ensuite lâEspagne et la Catalogne dâoĂč elle gagna lâAmĂ©rique oĂč elle fit des ravages particuliĂšrement dans la population amĂ©rindienne qui ne bĂ©nĂ©ficiait dâaucune immunitĂ© contre des formes antĂ©rieures de grippe. -1610 hiver trĂšs rude Ă Paris, les catarrhes y provoquent de nombreux deuils. -1657 EpidĂ©mie en Europe. En 15 jours, les apothicaires de Paris consommĂšrent leurs stocks dâune annĂ©e en sirops, sucre Candy, rĂ©glisse. -1709 Lancisi, archiatre du pape ClĂ©ment XI attribuait au froid la grippe et ses complications. Il trouvait comme particuliĂšrement salubres les prisons de la Sainte Inquisition car se trouvant Ă cĂŽtĂ© des fournaises qui rĂ©chauffaient lâair. Les fournaises Ă©tant bien sĂ»rs nĂ©cessaires pour soumettre par les fers rouges les suspects Ă la question ! -1729 Grave Ă©pidĂ©mie en France, en Espagne et en Italie -En 1733 Quelques Parisiens toussent et tremblent de fiĂšvre. Cette Ă©pidĂ©mie appelĂ©e du nom de folette par le roi Louis XV parce que lâĂ©pidĂ©mie courait comme une folle du nord au midi et de lâest Ă lâouest, va sĂ©vir jusquâen 1739. On se soigne par la saignĂ©e qui affaiblit encore plus le malade. La maladie est appelĂ©e baraquette, grippe, petite poste, petit courrier. Le naturaliste Christophe Jussieu consacre cette annĂ©e lĂ sa thĂšse Ă la grippe. Pour lui la thĂ©riaque est le remĂšde souverain. -1743 Câest le pape Benoit XIV qui aurait donnĂ© Ă la grippe le nom dâInfluenza. Il Ă©crivit cette annĂ©e lĂ au cardinal du Tencin Nous avons appris avec beaucoup de dĂ©plaisir par la lettre de votre Eminence quâelle payait actuellement le tribut Ă lâinfluenza. » Le mot grippe est quant Ă lui inspirĂ© du vieux français dit francique, grĂźpan » saisir et du mot polonais gripka » qui signifie lâaction de saisir. Ce mot rappelle de façon imagĂ©e le dĂ©but brutal de lâaffection. Voltaire se rĂ©pand en lamentation sur la grippe qui lâatteint. -1776 toutes les maisons de Paris ont des malades de la grippe -En 1780 Ă©pidĂ©mie en Russie -1782 EpidĂ©mie en France et dans toute lâEurope. On la baptise La coquette du Nord » -durant lâĂ©pidĂ©mie de 1889-1890, on se soigne par lâalcool ce qui conduit Ă de nombreux excĂšs ! -1803 EpidĂ©mie assez meurtriĂšre. Liste dâattente pour les enterrements. Les fiacres supplĂ©ent aux corbillards. Les jeunes gens semblent plus atteints que la population plus ĂągĂ©e. -1889 Originaire du centre de lâAsie en mai 1889, elle gagne lâEurope occidentale en se propageant Ă travers la Perse et la Russie. Elle atteignit nos rĂ©gions vers la mi-dĂ©cembre et passa aussitĂŽt en AmĂ©rique et en Afrique. LâĂ©pidĂ©mie fait morts en Espagne. Les mĂ©decins de famille nĂ©erlandais prennent lâhabitude de fumer lorsquâils examinent leurs patients grippĂ©s -1890 PflĂŒger identifie un microbe souvent prĂ©sent chez les patients dĂ©cĂ©dĂ©s de la grippe. Le bacille de PflĂŒger. On attribua dâabord la grippe Ă ce microbe puis constatant quâil nâĂ©tait pas toujours prĂ©sent on abandonna rapidement cette hypothĂšse. Aujourdâhui le bacille de PflĂŒger est appelĂ© Hemophilus Influenza. Cette bactĂ©rie si elle nâest pas Ă lâorigine de la grippe peut la compliquer par une pneumonie -1914-1919 EpidĂ©mie de la grippe espagnole -1930 Le premier virus grippal est identifiĂ© chez le porc par lâamĂ©ricain Richard Shope -1933-1947 identification des virus de la grippe chez lâhomme. Le premier virus humain le fut en 1933 par les Anglais Smith, Andrewes et Laidlaw -1943 Ă 1957 expĂ©rimentation du vaccin antigrippe par lâarmĂ©e amĂ©ricaine. Durant cette pĂ©riode, le ComitĂ© dâEtudes sur la Grippe du centre EpidĂ©miologique de lâArmĂ©e amĂ©ricaine, prĂ©sidĂ© par thomas Francis, suivit soldats vaccinĂ©s contre la grippe et compara les rĂ©sultats Ă un groupe tĂ©moin de soldats qui reçurent une injection placebo. La conclusion il y eut en moyenne deux fois moins de cas de grippe chez les personnes vaccinĂ©es. La grippe asiatique A/H2N2 -1957-1958 EpidĂ©mie de la grippe asiatique A/H2N2. dĂ©cĂšs aux Etats-Unis. Entre 1 Ă 2 millions de dĂ©cĂšs pour lâensemble du monde. Le virus provient dâune combinaison dâun virus humain avec un virus dâune grippe aviaire. Le gouvernement hollandais prĂ©conise des cures de soleil. Quand la mĂ©tĂ©o est bonne, plusieurs Ă©coles reçoivent un congĂ© exceptionnel. Cette annĂ©e lĂ , des gĂ©nĂ©ralistes trimbalent dâimmenses trousseaux de clefs car des familles entiĂšres sont clouĂ©es au lit et confient Ă leur mĂ©decin la clef de leur maison pour quâil puisse y entrer. Lors de la pandĂ©mie asiatique de 1957 ; on sâest aperçu que les personnes nĂ©es avant 1890 prĂ©sentaient une bonne rĂ©sistance au virus, ce qui impliquait une grande analogie antigĂ©nique entre le virus de 1957 et celui de la pandĂ©mie de 1889. La grippe de Hong Kong A/H3N2 -1968-1969 PandĂ©mie de la grippe de Hong Kong A/H3N2, un million de morts dans le monde. Cette grippe provient, comme pour la pandĂ©mie de 1957, dâune combinaison dâun virus humain avec un virus aviaire. La grippe aviaire A/H5N1 -1997 En Italie Ă©pidĂ©mie mortelle de la grippe aviaire A/H5NI chez les oiseaux. Il y a cependant 6 morts Ă Hong Kong. Les autoritĂ©s abattent millions de volatiles pour mettre fin au dĂ©but dâĂ©pidĂ©mie. -2001 Une autre souche dâA/H5N1 apparaĂźt Ă Hong Kong. Lâabattage reprend. -2003 La grippe aviaire A/H5N1 contamine en Asie 44 personnes et en tue 32 -2004 LâEurope sâattend Ă une Ă©pidĂ©mie A/H5N1 grippe aviaire et sâefforce de dĂ©velopper un vaccin contre la grippe aviaire. Au Vietnam 40 millions de volailles sont mortes de la grippe ou abattues prĂ©ventivement. -2005 Durant lâautomne 2005, la psychose dâune Ă©pidĂ©mie de grippe aviaire a gagne les 4 coins du monde car le virus a recommencĂ© Ă tuer des gens 40 au Vietnam, 12 en ThaĂŻlande, 4 au Cambodge et au moins une personne en IndonĂ©sie. Roche nâarrive pas Ă produire assez de Tamiflu mais nâa pas lâintention de cĂ©der son brevet. Les ventes de Tamiflu augmentent de 263% au cours des neuf premiers mois de 20005. Le Royaume-Uni en a commandĂ© pour 15 millions de personnes, soit un quart de sa population. Au total les ventes de Tamiflu sont passĂ©es de 254 millions en 2004 Ă millions en 2005 Un vaccin est espĂ©rĂ© pour le dĂ©but de lâannĂ©e 2006 mais il ne sera mis au point quân 2008 en effet le virus H5N1 est tellement agressif quâil tue lâĆuf fĂ©condĂ© qui sert Ă la confection du vaccin. -2006 Une Ă©tude publiĂ©e dans le Lancet prĂ©dit que 96% des dĂ©cĂšs dâune nouvelle pandĂ©mie auraient lieu dans les pays en voie de dĂ©veloppement. En extrapolant le nombre de victimes de lâĂ©pidĂ©mie de 1918, le total de morts dĂ» Ă une nouvelle pandĂ©mie suite Ă un virus aviaire se recombinant avec un virus humain sâĂ©lĂšverait Ă 62 millions de personnes mais certaines sources prĂ©voient jusquâĂ 360 millions de dĂ©cĂšs. Pour de nombreux scientifiques, lâexpansion du virus serait avant tout due au commerce des volailles-clandestin ou lĂ©gal. 2007 Des chercheurs suisses ont dĂ©montrĂ© que le virus de la grippe peut survivre jusquâĂ 17 jours sur un billet de banque. 2008 Le Prepandrix est un vaccin contre le A/H5N1 conçut pour ĂȘtre utilisĂ© en prĂ©vention Ă une Ă©ventuelle Ă©pidĂ©mie de grippe aviaire a reçu en Belgique lâapprobation du ComitĂ© des mĂ©dicaments Ă usage humain. Cette dĂ©cision est une premiĂšre Ă©tape sur la voie dâenregistrement du vaccin anti grippe aviaire. Entre 2006 et 2008 la grippe aviaire a fait quelques trois cent morts mais la grippe saisonniĂšre fait chaque annĂ©e en Belgique entre et dĂ©cĂšs. 2013 Le virus refait surface au Cambodge. Huit personnes en sont dĂ©cĂ©dĂ©es dans le premier trimestre. La grippe mexicaine A/H1N1 -2009-2010 PandĂ©mie A/H1N1. Cette grippe dite mexicaine, mutante nord-amĂ©ricaine, provient dâun virus de mĂȘme type que la fameuse grippe espagnole. Le 11 juin, lâ dĂ©cidait de relever le seuil dâalerte en passant Ă la phase 6 caractĂ©ristique dâune pandĂ©mie mondiale. Heureusement quâune diffĂ©rence majeure existe la grippe mexicaine est beaucoup moins dangereuse ne suscitant pas comme la grippe espagnole une cascade de rĂ©actions immunitaire. La composition du vaccin contre la grippe saisonniĂšre en Europe a pu ĂȘtre complĂ©tĂ©e par lâadjonction du virus de la grippe A HINI souche Brisbane /59. Le vaccin contre cette souche pourrait avoir eu une efficacitĂ© prĂ©ventive contre la souche A/California/07/2009/HINI isolĂ©e en Avril 2009 au Mexique et en Californie et responsable de la grippe mexicaine. Quant aux vaccins spĂ©cifiques contre la grippe mexicaine, ils furent acceptĂ©s par lâagence europĂ©enne du mĂ©dicament en novembre 2009 Pandemrix et Focetria notamment. La France en achĂštera 94 millions de doses soit deux doses par habitant et lancera une grande campagne nationale qui nâattirera que 6 millions de personnes ! Les risques ont Ă©tĂ© manifestement exagĂ©rĂ©s et la quantitĂ© de vaccin surĂ©valuĂ©e. Cinquante millions de vaccins sont dĂ©commandĂ©s, 16 millions donnĂ©s Ă lâ et 19 millions seront dĂ©truits deux ans plus tard plus de cinq millions de personnes furent vaccinĂ©es contre la grippe mexicaine. Plusieurs cas de narcolepsie furent signalĂ©s. Une vague de plaintes sâen suivit concernant Ă la fois le vaccin et ses adjuvants. La Belgique acheta quant Ă elle 12 millions de doses, soit une par habitant mais elle ne vaccina due deux millions de personnes Ă risque. La grippe A/H7N9 -2013. Une nouvelle grippe aviaire, H7N9 est apparue en mars 2013 en Chine. Fin juillet 2013, on comptait 132 personnes infectĂ©es dont 43 dĂ©cĂ©dĂšrent. Ce virus est donc trĂšs dangereux. Une fois sur trois quand il frappe, il tue. Sa mutation vers un virus capable de se transmettre entre des mammifĂšres serait catastrophique. Un groupe international de chercheurs a proposĂ© dĂ©but aoĂ»t la crĂ©ation en laboratoire dâun virus mutant plus dangereux que le H7N9 afin de crĂ©er Ă lâavance et plus facilement des moyens adĂ©quats de riposte recherche dâun vaccin spĂ©cifique. 3 Le vaccin saisonnier Nous lâavons vu plus haut la vaccination spĂ©cifique contre un seul virus est parfois utile mais il est difficile de prĂ©voir quel sera le ou les virus qui causeront les syndromes grippaux du prochain hiver. Une Ă©valuation des chances de survenue des virus grippaux est effectuĂ©e Ă partir des laboratoires rĂ©partis dans le monde entier et qui sont chargĂ©s de lâanalyse des personnes contaminĂ©es. Comme le virus de la grippe voyage dâest en ouest, en examinant les virus ayant causĂ© la grippe en Asie, on arrive Ă plus ou moins prĂ©voir Ă lâavance les virus qui toucheront lâEurope. Pour lâhiver 2013-2014, le vaccin saisonnier contre la grippe endĂ©mique comprendra trois souches B/Massachussets/2/2012 mais aussi la souche de la grippe mexicaine A/California/7/2009 HINI et une souche A/Victoria/361/2011 H3N2. Au vu de la terrible Ă©pidĂ©mie de 1918, il est souhaitable dâavoir chaque annĂ©e un maximum de personnes vaccinĂ©es. Dans le cas de la propagation rapide dâun virus mutant trĂšs dangereux dont on nâaurait pas encore eu le temps de rĂ©aliser un vaccin spĂ©cifique, il est probable que les personnes qui se vaccinent chaque annĂ©e possĂšderont une immunitĂ© partielle contre ce virus car si les virus de la grippe diffĂšrent entre eux, ils prĂ©sentent aussi entre eux des similitudes. 4 Superstitions et grippe DâaprĂšs Le dictionnaire des superstitions et des croyances populaires », Pierre Canavaggio, Ed. SimoĂ«n, 1977. Pour guĂ©rir de la grippe -confectionner un cerceau de sarment de 12 cm de diamĂštre, puis y faire autant dâentailles profondes quâil y a de jours que le malade a de la fiĂšvre. AprĂšs quoi, on jette le cerceau dans la cheminĂ©e allumĂ©e. La grippe brĂ»lera en mĂȘme temps que le cerceau si lâon dit Je ne veux pas que X⊠ait de la fiĂšvre. Je ne veux pas quâil lâait. Jr brĂ»le sa fiĂšvre. Je la brĂ»le. » -faire boire au malade une tisane Ă base de suie prise dans la cheminĂ©e que lâon aura grattĂ©e en croix. En suite dire Quand JĂ©sus portait sa croix, un Juif nommĂ© Marc Antoine survint qui lui dit Je ne tremble ni ne frisonne ! Et celui qui dit dans son cĆur ces paroles nâaura jamais plus de fiĂšvre ni de frissons » Pour prĂ©venir la grippe -serrer une taupe dans sa mon gauche jusquâĂ ce quâelle en meure. -Manger la premiĂšre marguerite que lâon trouvait au printemps -Gober un Ćuf pondu le vendredi saint. -Passer entre la croix et la banniĂšre au cours de la procession de la FĂȘte-Dieu » -Manger neuf feuilles prises sur neuf pieds de blĂ© nouveau, Ă la premiĂšre lune montante suivant lâapparition des pousses. -Porter suspendu Ă son cou sept jours un sachet de toile contenant sept graines de plantain. -lier son bras gauche Ă un arbre avant le lever du soleil ; puis aprĂšs avoir dit trois Pater et trois Ave, dĂ©lier son bras en laissant la corde attachĂ©e Ă lâarbre » Si malgrĂ© tout cela lâon se rĂ©veillait grippĂ©, dĂ©poser une petite piĂšce dâargent Ă un carrefour et attendre jusquâĂ ce que quelquâun la trouve et la ramasse. Car, en mĂȘme temps que la piĂšce, il prend la fiĂšvre » 5 Suivre lâĂ©volution des Ă©pidĂ©mies 6 Une seule conclusion Si votre mĂ©decin vous propose la vaccination contre la grippe, au vu de lâhistoire, ce serait trĂšs maladroit de la refuser ! Dr Loodts Patrick Septembre 2013 Sources - Pierre Damon,La Grippe espagnole submerge la France, lâhistoire, N°281 novembre 2003 - M. LincĂ© La grippe, Semper n°49, 1980 - Werner, La grippe. , 1961 - Docteur Cabanes, Moers intimes du passĂ©, les flĂ©aux de lâhumanitĂ©, Albin Michel, Paris - Centre National de la grippe - D kobosa, S Jones et al. Aberrant innate immune response in lethal infection of macaques with the 1918 influenza virus. Nature 2007;445;319-23 - CJL Murray,KH et al. estmation of potential global pandemic influenza mortality on the basis of vital registry data from the 1918-20 pandemic a quantitative analysis. Lancet 2006;368 95542211-8. - Professeur Jean-Philippe Derenne et professeur Bruno Housset, Grippe AH1N1, tout Savoir. Comment sâen prĂ©venir , Fayard, 2009 -Tautenberger JK, Reid AH, Lourens RM, WangR, Jin G, Fanning TG. Characterization of the 1918 influenza virus polymerase genes. Nature 2005;437889-893 [1] Ainsi le Petit Parisien du 26 octobre 1918, publie une formule en 13 Ă©tapes » contre la grippe espagnole. En voici le texte Nous croyons devoir signaler le traitement en vigueur dans un hĂŽpital militaire de la rĂ©gion parisienne, qui a donnĂ© des rĂ©sultats sensibles Le premier jour de la maladie, prendre dans la journĂ©e, toutes les 3 heures, un cachet dâaspirine, et de citrate de cafĂ©ine. Le deuxiĂšme jour de la maladie et tous les jours suivants, jusquâĂ la baisse de la tempĂ©rature, prendre toutes les 2 heures de 7 heures du matin Ă 9 heures le soir, un cachet de cryagĂ©mine LumiĂšre, un cachet de citrate de cafĂ©ine, et un cachet de benzoate de soude. ThĂ© au rhum ou cognac, thĂ© avec, par tasse, ÂŒ de citron pressĂ©, champagne Ă la tempĂ©rature de la chambre. Grogs chauds faire brĂ»ler le cognac avant lâemploi . Tisanes dâorge, de chiendent, de queues de cerises, lait bouilli coupĂ© de son volume dâeau bouillie et additionnĂ© de quelques cuillerĂ©es Ă cafĂ© dâeau de fleur dâoranger. Matin, midi et soir, quelques gouttes 4 Ă 5 dâhuile gomĂ©nolĂ©e dans chaque narine et dans les oreilles. Toutes les deux heures, et chaque fois que lâon aura pris du lait, gargarismes chauds Ă lâeau bouillie, par verre dâeau bouillie, une cuillerĂ©e Ă soupe dâeau oxygĂ©nĂ©e Ă 12 volumes ; additionner le gargarisme, selon le goĂ»t, de quelques gouttes dâalcool de menthe. Faire infuser dans lâeau bouillante, des feuilles dâeucalyptus, pour vaporiser la chambre du malade. Prendre la tempĂ©rature du malade, et lâinscrire, quatre fois par jour ; la tempĂ©rature de la chambre ne dĂ©passera pas les 19 °C ; position assise dans le lit bien couvert, boule dâeau chaude aux pieds seulement. AcĂ©tate dâAzH3, teinture de cannelle, teinture de quinquina, sirop dâĂ©corce dâorange amĂšre, sirop de quinquina 8 cuillerĂ©es Ă soupe par 24 heures. MĂȘme si le malade ne tousse pas, larges cataplasmes sinapisĂ©s ou ventouses sĂšches, matin et soir, et six cuillerĂ©es Ă soupe par 24 heures de terpine, dâeau de laurier â cerise, de rhum, de sirop diacode, et dâeau de tilleul. Le deuxiĂšme jour de la maladie, prendre en deux fois, Ă une heure dâintervalle, dans un thĂ© lĂ©ger, un paquet de SO4 mg et de SO4 Na. Le soir de la purgation, un cachet dâUrotropine. Le lendemain et jour suivant, un matin et soir. Dans la convalescence, application de coton iodĂ© sur la poitrine ; dĂ©doubler le paquet, mettre en avant, mettre en arriĂšre et laisser en place une dizaine de jours. Si la toux persiste, pendant dix jours, tous les soirs 10 gouttes de teinture dâiode dans une tasse de lait chaud. Trois fois par jour, au dĂ©but de chaque repas, une cuillĂšre Ă soupe dâarsĂ©niate de soude, de teinture de noix vomique, de glycĂ©rophosphate de soude, de teinture de coca, de teinture de kola, de glycĂ©rine et de sirop de quinquina. » Ces mesures restent un exemple de moyens totalement inefficaces, et sont probablement les moyens les plus farfelus jamais publiĂ©s. Cette "farce" coutait cependant le salaire total de 4 Ă 5 jours de travail d'un ouvrier moyen de l'Ă©poque.
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Causes PathogĂ©nĂšse SymptĂŽmes Formes Complications et consĂ©quences Diagnostics Diagnostic diffĂ©rentiel Traitement Plus d'informations sur le traitement La prĂ©vention PrĂ©voir En Occident, l'utilisation de solution d'iode alcoolique a Ă©tĂ© abandonnĂ©e depuis longtemps en raison de sa toxicitĂ© et de son effet nĂ©gatif sur la peau. Mais dans notre pays, il est encore trĂšs utilisĂ© Ă la maison comme dĂ©sinfectant. En gĂ©nĂ©ral, une solution Ă 5% est utilisĂ©e. Mais mĂȘme avec cette concentration, si mal utilisĂ©, vous pouvez obtenir une brĂ»lure d'iode. [1], [2], [3], [4], [5] Causes brĂ»ler de l'iode Toute pathologie est basĂ©e sur une certaine source et est activĂ©e quand une combinaison de facteurs favorables. Les causes d'une brĂ»lure Ă l'iode sont banales, mais cela ne plaide nullement les consĂ©quences que la maladie peut entraĂźner. La premiĂšre, et la cause la plus frĂ©quente, peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une application incorrecte de la solution d'iode, en ignorant les rĂšgles de sĂ©curitĂ© lors de l'utilisation et du stockage des composĂ©s chimiques. Souvent, les parents utilisent cette solution pour la thĂ©rapie des maladies, dont la mise en place ne nĂ©cessite pas son utilisation. Il suffit que certains patients ou parents d'enfants malades ne veuillent pas aller consulter des mĂ©decins et se rĂ©fĂ©rer Ă des mĂ©thodes de mĂ©decine alternative, inventer ou prendre Ă des amis les recettes de mĂ©dicaments alternatifs, tout en ne gardant pas toujours le dosage. Un certain nombre de mĂ©decins, pour un dĂ©veloppement normal de la glande thyroĂŻde, fixent des prĂ©parations d'iode Ă de petits patients, mais certains parents utilisent Ă cet effet une solution d'iode, ce qui entraĂźne des consĂ©quences nĂ©gatives. La brĂ»lure peut Ă©galement apparaĂźtre lors de la cautĂ©risation de la plaie lors de l'application d'une quantitĂ© accrue de solution sur une petite zone, ou avec une application suffisamment longue d'iode en un endroit. Il est Ă©galement inadmissible de remplir la plaie avec la solution en question, comme cela est souvent fait avec du peroxyde d'hydrogĂšne lorsque le saignement est arrĂȘtĂ©. Une autre cause de dommage peut ĂȘtre l'utilisation d'un composĂ© chimique dans le contexte de l'immunodĂ©ficience associĂ©e Ă une infection virale. RĂ©duire les forces protectrices affecte la sensibilitĂ© et la susceptibilitĂ© du corps aux influences externes. [6], [7], [8], [9] PathogĂ©nĂšse MalgrĂ© de nombreuses annĂ©es d'expĂ©rience dans la lutte contre les brĂ»lures d'Ă©tiologies diverses, la pathogenĂšse du processus n'a pas encore Ă©tĂ© complĂštement Ă©tablie. En effet, lorsqu'ils sont exposĂ©s aux couches externes de la muqueuse et du derme, les lĂ©sions, souvent des couches structurelles plus profondes et plus profondes. Si plus de 10% de la surface de la peau humaine est affectĂ©e, un plan de pathologie diffĂ©rent est observĂ©, affectant les organes internes. Mais cette image est peu susceptible d'affecter la situation liĂ©e au problĂšme en question. Il est difficile d'imaginer des brĂ»lures d'iode de cette taille, sauf que le patient est tombĂ© dans une cuve avec cette solution. C'est la surface de la nĂ©crose qui diffĂ©rencie la gravitĂ© de la pathologie. Par consĂ©quent, dans notre cas, le moyen le plus rapide, nous pouvons parler de la dĂ©faite et la mort des cellules supĂ©rieures du derme. [10], [11], [12], [13], [14], [15], [16], [17] SymptĂŽmes brĂ»ler de l'iode Un passe-temps» excessif dans le traitement de certaines pathologies Ă l'iode peut entraĂźner des consĂ©quences dĂ©sagrĂ©ables. Dans ce cas, les manifestations des lĂ©sions cutanĂ©es peuvent apparaĂźtre non immĂ©diatement, mais aprĂšs un certain temps aprĂšs l'application de la solution. Les symptĂŽmes d'une brĂ»lure d'iode s'apparentent Ă des manifestations d'un effet chimique sur le derme, mais il y a aussi quelques particularitĂ©s. Avec la lĂ©sion considĂ©rĂ©e, il n'y a pas de formation de cloques grandes ou petites, ainsi que d'autres facteurs accompagnant la "brĂ»lure classique". Cette pathologie n'appartient pas Ă la catĂ©gorie des dangereux, et se manifeste habituellement seulement par l'hyperĂ©mie de la zone affectĂ©e. Un point peut avoir une nuance plus foncĂ©e. Avec la palpation, la procĂ©dure ne provoque aucune gĂȘne. C'est plus un problĂšme cosmĂ©tique - si la lĂ©sion est sur la surface ouverte du corps. Il convient de noter immĂ©diatement qu'il existe une catĂ©gorie de personnes qui ont une intolĂ©rance individuelle Ă cet Ă©gard. Dans ce cas, s'il y avait un contact avec un produit chimique, il ne serait pas superflu de prendre rendez-vous avec un spĂ©cialiste et d'obtenir des conseils. [18], [19] Premiers signes Avec l'utilisation correcte de l'Ă©lĂ©ment chimique en question, la trace du mĂ©dicament appliquĂ© disparaĂźt gĂ©nĂ©ralement aprĂšs plusieurs heures. Si la concentration Ă©tait dĂ©passĂ©e, les premiers signes de lĂ©sion peuvent apparaĂźtre plus tard sous la forme de taches, semblables Ă celles pigmentĂ©es. Parfois, ils ressemblent Ă une ecchymose banale. Dans certains cas, la "victime" peut ressentir une lĂ©gĂšre sensation de brĂ»lure et un dĂ©sir de gratter la zone touchĂ©e. Compte tenu du fait que ce mĂ©dicament a une propriĂ©tĂ© de sĂ©chage. Il est tout Ă fait possible l'apparition de petits sites exfoliants. [20], [21], [22] BrĂ»lure sĂ©vĂšre Ă l'iode Comme notĂ© ci-dessus, obtenir une forte brĂ»lure Ă l'iode est assez problĂ©matique, mais c'est thĂ©oriquement possible. Tout d'abord, il s'agit de la dĂ©faite d'une muqueuse plus sensible. Par exemple, il peut s'agir d'un nasopharynx, d'un larynx, d'amygdales et ainsi de suite. Dans ce cas, un nouvel auto-traitement ne peut qu'exacerber la situation, de sorte qu'une consultation d'un mĂ©decin qualifiĂ© est simplement nĂ©cessaire. Seul, sur la base de l'image observĂ©e de la maladie, il est capable d'Ă©valuer correctement la gravitĂ© de la pathologie et de peindre le traitement le plus acceptable. L'iode brĂ»le sur le visage Dans la cour du 21Ăšme siĂšcle, mais encore beaucoup de gens guĂ©rissent un nez qui coule ou apparaissaient des boutons, en appliquant une solution d'iode Ă la surface du visage. Le zĂšle excessif et le principe de "plus namazhesh - rĂ©cupĂ©rer plus vite" ne fonctionnent pas ici. Et le rĂ©sultat d'un tel traitement est une brĂ»lure de l'iode sur le visage, qui est l'inconfort le plus frĂ©quemment notĂ©. Selon les caractĂ©ristiques individuelles du corps, les traces de l'application se dĂ©tacheront, mais cette pĂ©riode est suffisamment Ă©tirĂ©e dans le temps. BrĂ»ler les yeux avec de l'iode Beaucoup plus dangereux est la situation dans le cas oĂč un Ćil brĂ»le avec de l'iode. La rĂ©tine de l'Ćil est une structure suffisamment sensible et si vous ne prenez pas de mesures adĂ©quates rapidement et ne fournissez pas de premiers soins, la situation peut mal se terminer. Dans ce cas, les mĂ©decins ont recours Ă la thĂ©rapie standard inhĂ©rente aux lĂ©sions chimiques de la surface. Dans tous les cas, aprĂšs avoir lavĂ© l'Ćil avec beaucoup d'eau propre et avoir pris les autres mesures nĂ©cessaires, la personne blessĂ©e doit ĂȘtre immĂ©diatement montrĂ©e Ă l'ophtalmologiste, qui Ă©valuera les dommages» et corrigera le traitement ultĂ©rieur. [23], [24], [25] La gorge brĂ»le avec de l'iode Plus rĂ©cemment, dans le traitement de nombreuses maladies pour l'assainissement du nasopharynx, des prĂ©parations contenant de l'iode ont Ă©tĂ© utilisĂ©es. Mais un professionnel de la santĂ© inexpĂ©rimentĂ© ou une personne ordinaire traitement Ă domicile pourrait bien dĂ©passer la concentration de la drogue, ce qui a dĂ©clenchĂ© une brĂ»lure de la gorge avec de l'iode. Dans une situation similaire, il peut en rĂ©sulter une mauvaise utilisation d'une telle solution ou un accident impliquant des enfants, avec la nĂ©gligence des adultes. Cette situation est trĂšs dangereuse et le rĂ©sultat positif dans le soulagement du problĂšme dĂ©pend dans une large mesure de premiers soins efficaces et en temps opportun Ă la victime. Et la premiĂšre chose Ă vĂ©rifier est le fait mĂȘme du changement pathologique, la nature et la source de la lĂ©sion. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la lĂ©sion dirigĂ©e de la gorge est rare. Dans la plupart des cas, une telle lĂ©sion capture le pharynx, le larynx, la bouche ou mĂȘme l'Ćsophage. Ce fait devrait ĂȘtre Ă©tabli avec certitude. La solution d'iode est une substance volatile suffisante, de sorte que la brĂ»lure peut capturer la surface muqueuse des bronches et de la trachĂ©e. Devrait alerter ces symptĂŽmes Apparition d'une douleur aiguĂ«, intensifiant son intensitĂ© en avalant. Podtashnivanie. L'apparition de la rĂ©flectivitĂ© Ă©mĂ©tique. Si la blessure a saisi la trachĂ©e et le larynx, un changement de voix est possible. Augmentation de la production de salive. Il est possible d'augmenter la tempĂ©rature du corps. Tousser des attaques. ProblĂšmes de respiration. Peut-ĂȘtre l'apparition du hoquet, chargĂ© de douleur. Avec des lĂ©sions de l'oesophage, il peut y avoir des symptĂŽmes de douleur dans la poitrine, qui sont amplifiĂ©s pendant la pĂ©riode de toux et de hoquet. BrĂ»le les amygdales avec de l'iode Souvent, les dommages chimiques peuvent causer plus de dommages au corps que les attaques thermiques. La derniĂšre fois, comme il n'est pas Ă©trange, la brĂ»lure des amygdales Ă l'iode est un diagnostic accru, exposĂ© par les mĂ©decins au patient. La raison de la croissance de ces cas est incorrecte, et parfois complĂštement absurde, l'utilisation de solution d'iode dans le cadre du traitement de l'inflammation de la gorge et des dommages aux amygdales. Comment pas absurde, mais la teinture en question a Ă©tĂ© prise par certains patients pour se dĂ©barrasser plus rapidement de l'angine de poitrine ou de la pharyngite, en se rĂ©fĂ©rant aux conseils de la mĂ©decine alternative. De tels faux sites recommandent d'utiliser l'irrigation ou de lubrifier les amygdales avec un tampon imbibĂ© de solution d'iode, ce qui est absolument inacceptable! Un mĂ©dicament non diluĂ© ou lĂ©gĂšrement diluĂ© ne doit pas ĂȘtre appliquĂ© sur une muqueuse dĂ©licate et sensible, car ce composĂ© chimique, Ă de telles concentrations, est trĂšs agressif pour les cellules vivantes. Un tel contact conduit Ă la nĂ©crose des tissus vivants, provoquant leur brĂ»lure. Ne pas oublier que mĂȘme les mĂ©dicaments contenant de l'iode tels que Lugol et Joks conçus spĂ©cialement Ă cet effet, il est interdit d'utiliser avec une grave inflammation de la gorge et les tissus amygdale quand ils sont gonflĂ©s et donner un rouge intense. Puisque dans une telle situation, la probabilitĂ© de formation de plaies ouvertes est Ă©levĂ©e. [26], [27], [28], [29], [30], [31] BrĂ»lure de la main avec de l'iode RĂ©cemment, le composĂ© chimique considĂ©rĂ© en mĂ©decine est utilisĂ© de moins en moins souvent en raison des consĂ©quences souvent nĂ©gatives, tandis qu'Ă la maison il reste en demande. La lĂ©sion affectĂ©e et les membres supĂ©rieurs ne sont pas passĂ©s. AprĂšs une blessure, beaucoup, Ă l'ancienne, les traitent, en versant une solution d'iode. En raison du seuil diffĂ©rent de sensibilitĂ© de la peau, la brĂ»lure de la main avec de l'iode n'est pas rare. Il n'est pas rare qu'un patient guĂ©risse d'abord une blessure au bras, puis le brĂ»le avec un mĂ©dicament. Assez souvent, l'iode est utilisĂ© pour traiter les consĂ©quences de la luxation gonflement et douleur locale, les processus inflammatoires dans les articulations et les tissus mous. Mais pour ne pas causer de dommage, il est appliquĂ© sous la forme d'une grille. En raison de sa volatilitĂ©, au bout de peu de temps, le sentier commence Ă s'estomper et disparaĂźt complĂštement. Mais lors de l'application de fortes concentrations ou l'application rĂ©pĂ©tĂ©e de la substance au mĂȘme endroit, en particulier si le patient a un type de peau sĂšche et une sensibilitĂ© accrue du derme, il est possible de brĂ»ler. Il se pose comme une rĂ©ponse de la peau directement Ă l'alcool et individuel au micro-Ă©lĂ©ment une rĂ©action allergique Ă ses symptĂŽmes. Personne ne rĂ©fute les propriĂ©tĂ©s utiles de l'Ă©lĂ©ment chimique en question, mais son effet nĂ©gatif sur le derme est indĂ©niable. [32], [33] BrĂ»lure de la muqueuse gingivale avec de l'iode Les dommages chimiques ou thermiques aux gencives sont l'une des pathologies les plus courantes. Et Ă partir de l'Ă©mergence d'un tel problĂšme, personne n'est assurĂ©. Des lĂ©sions chimiques ou mĂ©dicamenteuses peuvent ĂȘtre obtenues en raison d'une utilisation incontrĂŽlĂ©e du mĂ©dicament ou d'un dosage excessif d'une substance hautement active. Il n'est pas rare qu'une brĂ»lure de la muqueuse gingivale avec de l'iode apparaisse aprĂšs l'application de cette solution dans le but d'arrĂȘter l'inflammation ou d'Ă©liminer les douleurs douloureuses dans la dent conseil en mĂ©decine alternative. Par consĂ©quent, afin d'Ă©viter de tels dommages, il ne faut pas permettre le contact de l'iode avec la membrane muqueuse. La brĂ»lure de la muqueuse gingivale est trĂšs spĂ©cifique et s'exprime par une nuance rouge intense de la zone affectĂ©e, un gonflement considĂ©rable. Avec un traitement prolongĂ© des gencives Ă l'iode, le patient peut acquĂ©rir une lĂ©sion suffisamment profonde des tissus muqueux, jusqu'Ă leur nĂ©crose. Avec une forme sĂ©vĂšre de brĂ»lures et l'apparition de cicatrices, la probabilitĂ© de traitement chirurgical du problĂšme est Ă©levĂ©e. [34], [35], [36], [37], [38], [39], [40] L'iode brĂ»le chez un enfant La peau d'un petit homme n'est pas encore devenue grossiĂšre et est trĂšs tendre et sensible. Par consĂ©quent, une brĂ»lure d'iode chez un enfant peut ĂȘtre causĂ©e Ă la fois par le traitement de plaies graves et par un contact insignifiant avec le mĂ©dicament. Mais nous pouvons certainement dire qu'une telle dĂ©faite chez un bĂ©bĂ© est une nĂ©gligence directe des adultes, que ce soit une application incorrecte dans le traitement d'une pathologie particuliĂšre, ou ignorer les rĂšgles de stockage du mĂ©dicament. AprĂšs tout, tout adulte sait que les mĂ©dicaments et les composĂ©s toxiques dangereux doivent ĂȘtre stockĂ©s dans des endroits inaccessibles aux enfants. Il y a plusieurs causes communes de brĂ»lures RĂ©action allergique du corps du bĂ©bĂ© Ă l'iode ou Ă ses dĂ©rivĂ©s. Seuil de sensibilitĂ© accru. Dose incorrectement appliquĂ©e du mĂ©dicament. DisponibilitĂ© non contrĂŽlĂ©e. Utiliser dans le traitement des prescriptions de mĂ©decine alternative. Par exemple, lors de la stimulation de la glande thyroĂŻde, certains parents, au lieu de mĂ©dicaments contenant de l'iode en raison de leur coĂ»t Ă©levĂ©, utilisent une solution d'iode pure». Si l'un des parents a une intolĂ©rance Ă l'iode et Ă ses mĂ©dicaments, il est utile de passer avec l'enfant un test de susceptibilitĂ© appropriĂ© avant de procĂ©der Ă un traitement avec des mĂ©dicaments contenant de l'iode. L'essence de la mĂ©thode est simple. Une goutte d'iode diluĂ©e dans l'eau est appliquĂ©e sur le cĂŽtĂ© interne du poignet ou de l'articulation du coude du membre supĂ©rieur. Pour quelques heures, il est nĂ©cessaire de surveiller l'apparition d'une rĂ©ponse possible. Lorsque l'hyperĂ©mie ou une petite bouffissure se produit, il est conclu que la solution d'iode n'est pas autorisĂ©e Ă entrer dans le protocole de traitement. Ne pas interfĂ©rer dans cette situation et la consultation d'un mĂ©decin - un allergologue. Formes Selon la classification internationale des maladies de la dixiĂšme rĂ©vision code pour microbien 10, la pathologie considĂ©rĂ©e dans cet article appartient Ă la catĂ©gorie des brĂ»lures chimiques et porte le code d'identification T20 - T32. Dans ce cadre, il existe une diffĂ©renciation dans la localisation du problĂšme T20 - T25 - site de brĂ»lure - surfaces externes sĂ©parĂ©es par leur emplacement. T26 - T28 - brĂ»lure chimique de l'Ćil et des organes internes. T29 - T32 - Nombreuses lĂ©sions et localisation non prĂ©cisĂ©e. [41], [42], [43], [44], [45] Complications et consĂ©quences Encore une fois, les consĂ©quences du dĂ©veloppement de la pathologie en question, en grande partie en fonction des caractĂ©ristiques de l'organisme et le degrĂ© d'endommagement des tissus lorsqu'ils entrent en contact avec l'iode. En cas de dommages lĂ©gers, aucune consĂ©quence significative n'est Ă prĂ©voir. Alors qu'avec une certaine confluence des circonstances et une brĂ»lure suffisamment sĂ©vĂšre au site de la lĂ©sion, des zones nĂ©crotiques se forment, aprĂšs le resserrement, qui restent des zones cicatrisĂ©es et pigmentĂ©es non protĂ©gĂ©es. Combien de temps faut-il pour brĂ»ler de l'iode? Si vous vous tournez vers l'expĂ©rience des professionnels de la santĂ© ou si vous analysez des forums pertinents sur Internet, vous pouvez conclure que de nombreux rĂ©pondants sont intĂ©ressĂ©s par la question, combien de brĂ»lures de l'iode? Mais un nombre non ambigu, vous ne nommerez aucun infirmier. Ce paramĂštre dĂ©pend directement des caractĂ©ristiques individuelles du corps humain et du niveau de capacitĂ©s de reproduction des cellules, ainsi que de la gravitĂ© des lĂ©sions tissulaires. Si sur le visage pryshchagilis acnĂ© acnĂ©, alors il est possible aprĂšs deux Ă trois jours, les traces de micro-brĂ»lures disparaissent. Avec une lĂ©sion plus sĂ©vĂšre de la muqueuse ou du derme, ce processus peut s'Ă©tirer sur une pĂ©riode suffisamment longue, jusqu'Ă plusieurs mois, voire un an. [46], [47], [48], [49] Complications BrĂ»lures avec de l'iode, n'apportent gĂ©nĂ©ralement pas, quel que soit le changement important dans la structure des tissus. Mais il ne faut pas traiter nĂ©gligemment de telles dĂ©faites. Les complications qu'une personne qui s'intĂ©resse beaucoup Ă la thĂ©rapie Ă l'iode risquent d'ĂȘtre horrifiĂ©es. AprĂšs tout, les cas sont connus dans la pratique mondiale, et cela est documentĂ© lorsque les brĂ»lures causĂ©es par l'iode ont provoquĂ© un cancer de la peau. C'est pour cette raison que dans les pays civilisĂ©s, ce mĂ©dicament n'a pas Ă©tĂ© utilisĂ© depuis dix ans comme en thĂ©rapie. [50], [51], [52], [53], [54], [55] Diagnostics brĂ»ler de l'iode Si la surface externe de la peau a subi un effet pathologique, il n'y a pas de problĂšmes significatifs pour Ă©tablir la cause de la lĂ©sion, sa localisation et sa gravitĂ©. Assez sera un examen visuel d'un spĂ©cialiste. Mais s'il arrivait que la dĂ©faite s'empare de la muqueuse des organes internes, alors pour diagnostiquer l'Ă©chelle et la complexitĂ© de la pathologie, le diagnostic de la brĂ»lure de l'iode peut inclure d'autres mĂ©thodes d'investigation instrumentale et de laboratoire. La premiĂšre chose que le mĂ©decin fait est de dĂ©finir le type de brĂ»lure thermique ou chimique. La localisation du problĂšme est dĂ©terminĂ©e. La zone du site dommageable. GravitĂ© de la dĂ©faite La nature des avirons. D'autres symptĂŽmes d'accompagnement sont analysĂ©s. Cela est particuliĂšrement vrai si la lĂ©sion affecte les couches muqueuses internes et les tissus plus profonds larynx, amygdales, pharynx. Si la brĂ»lure a affectĂ© le nasopharynx, le mĂ©decin peut en outre prescrire une Ă©tude de la muqueuse de l'Ćsophage et du tissu pulmonaire pour confirmer ou infirmer la prĂ©sence de changements pathologiques chez eux. [56], [57], [58], [59], [60], [61], [62] Analyses Si un patient a Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rĂ© Ă un spĂ©cialiste avec une brĂ»lure d'iode, alors aucun test n'est effectuĂ©. Le mĂ©decin traitant peut prescrire des tests de laboratoire Ă des fins prophylactiques. Ensuite, le test comprendra un ensemble standard de tests L'analyse clinique de l'urine. Test sanguin clinique. [63], [64], [65], [66], [67] Diagnostic instrumental Comme dans le cas de l'analyse, les diagnostics instrumentaux sont rarement utilisĂ©s pour Ă©tablir une brĂ»lure Ă l'iode. Dans des cas isolĂ©s, si la lĂ©sion affecte le nasopharynx, le mĂ©decin peut rĂ©fĂ©rer le patient au diagnostic par radiographie et radioscopie. Si nĂ©cessaire, vous pouvez vous connecter Tomographie linĂ©aire et calculĂ©e - obtention d'une image en couches des poumons. La laryngoscopie est une technique de base pour l'examen du larynx, rĂ©alisĂ©e Ă l'aide d'un miroir laryngĂ© laryngoscopie indirecte ou de rĂ©pertoires laryngoscopie directe. Thoracoscopie - examen des poumons et de la plĂšvre Ă l'aide d'un outil spĂ©cial. Ces techniques permettront d'Ă©valuer l'Ă©tat du systĂšme pulmonaire et du larynx et de l'Ćsophage muqueux. Diagnostic diffĂ©rentiel Les brĂ»lures chimiques ne sont pas la consĂ©quence de tempĂ©ratures Ă©levĂ©es, mais leur pathogĂ©nie, leur morphologie et leur symptomatologie sont similaires. Avec le problĂšme mĂ©dical considĂ©rĂ© dans cet article, le diagnostic diffĂ©rentiel est rĂ©duit Ă une analyse du tableau clinique de la lĂ©sion et de la nature de sa manifestation. La brĂ»lure chimique se caractĂ©rise par un taux de changements plus faible dans les tissus que dans le cas des brĂ»lures thermiques. Ă la lumiĂšre de cela, il y a un besoin croissant de premiers secours rapides et opportuns. C'est-Ă -dire que plus vite il est rendu, moins la destruction pathologique sera exposĂ©e Ă la matiĂšre vivante. Traitement brĂ»ler de l'iode Si le patient a reçu une brĂ»lure chimique, la premiĂšre chose Ă faire est de lui donner les premiers soins. Seulement aprĂšs ceci devrait consulter un spĂ©cialiste qui examinera la situation et corrigera le traitement ultĂ©rieur de la brĂ»lure d'iode. Il peut se situer dans la prescription de ce processus recadrĂ©e en outre la destruction du tissu adjacent, enlever processus inflammatoire qui fonctionnera pour rĂ©duire les caractĂ©ristiques de tempĂ©rature de la zone enflammĂ©e, rĂ©duire le gonflement, ainsi que des mĂ©dicaments qui doivent ĂȘtre empĂȘchĂ©es de pĂ©nĂ©trer dans les infections des plaies ouvertes, et le dĂ©veloppement des processus purulents processus pas Ă pas la cicatrisation des tissus. Dans les cas isolĂ©s, selon la clinique de la pathologie, le mĂ©decin traitant peut prescrire et le traitement chirurgical. Premiers secours pour une brĂ»lure Ă l'iode Comme dĂ©jĂ mentionnĂ©, cette pathologie ne prĂ©sente pas de grand danger si elle n'est pas aggravĂ©e par une rĂ©action allergique au mĂ©dicament. En recevant les dommages discutĂ©s dans cet article, sans dĂ©lai, la personne blessĂ©e reçoit les premiers soins en cas de brĂ»lure Ă l'iode, qui consiste en un certain nombre d'actions obligatoires Laver immĂ©diatement le produit chimique avec une grande quantitĂ© d'eau courante. Il est conseillĂ© si c'est chaud et bouilli. Cet Ă©vĂ©nement est tenu pendant 8-10 minutes. Si vous n'avez pas immĂ©diatement fait cette procĂ©dure et aprĂšs que le contact avec la substance a passĂ© plus de 20 minutes, l'intervalle de temps de traitement avec de l'eau devrait ĂȘtre augmentĂ© et portĂ© Ă une demi-heure. AprĂšs la procĂ©dure primaire est effectuĂ©e, il est nĂ©cessaire d'appliquer une composition neutre Ă la zone touchĂ©e du corps. Il peut s'agir de craie purifiĂ©e, de poudre dentaire, d'eau savonneuse ou de solution sucrĂ©e Ă 20%. Au lieu des substances Ă©numĂ©rĂ©es dans le paragraphe prĂ©cĂ©dent, vous pouvez utiliser le pentanol. Le spray a un effet analgĂ©sique, dĂ©sinfectant et active le processus de rĂ©gĂ©nĂ©ration. AprĂšs que le processus de guĂ©rison a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©, une tache sombre reste sur le site de la brĂ»lure. Pour le rĂ©duire par des moyens supplĂ©mentaires ne devrait pas ĂȘtre, car ce n'est pas une formation pigmentĂ©e et aprĂšs un certain temps disparaĂźtra tout seul. [68] MĂ©dicaments Chaque foyer et chaque famille devrait avoir une trousse de premiers soins remplie de mĂ©dicaments qui peuvent ĂȘtre utiles pour fournir des premiers soins divers. L'un de ces mĂ©dicaments peut ĂȘtre le panthĂ©nol. D'autres mĂ©dicaments qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour arrĂȘter le problĂšme sont des mĂ©dicaments qui ont des propriĂ©tĂ©s analgĂ©siques, curatives et antiseptiques. Panthenol spray est appliquĂ© uniformĂ©ment sur la zone touchĂ©e. Pendant la journĂ©e, il peut ĂȘtre fait Ă la fois une et plusieurs fois. Pendant la procĂ©dure, le tube doit ĂȘtre maintenu droit, perpendiculaire au sol, avec la valve de dosage vers le haut. Pour qu'un jet efficace Ă©merge du trou, le tube doit ĂȘtre vigoureusement secouĂ© avant chaque utilisation. Si la lĂ©sion touche la peau du visage, vaporisez mieux la mousse d'aĂ©rosol sur la paume, puis appliquez sur la zone affectĂ©e. Les contre-indications du mĂ©dicament comprennent l'intolĂ©rance individuelle des composants, ainsi que la pĂ©riode de grossesse et d'alimentation du nouveau-nĂ© chez la femme. Si nĂ©cessaire, le mĂ©decin peut prescrire des onguents de gauche-sulfomĂ©tacaĂŻne ou de 0,2% de furaciline, 1% de dermazine, qui sont soigneusement appliquĂ©es sur la zone touchĂ©e. Un pansement de gaze est superposĂ© sur le dessus. L'olazole ou l'Ă©mulsion de sintomycine peuvent ĂȘtre prescrites dans le protocole de traitement. De nombreux mĂ©dicaments utilisĂ©s dans cette situation, contiennent dans leur composition, la lĂ©vomycĂ©tine et l'huile d'argousier. Ces deux composants sont trĂšs efficaces pour activer les processus de rĂ©gĂ©nĂ©ration et rĂ©parer beaucoup plus activement les tissus affectĂ©s. Le changement du pansement suit le programme recommandĂ© par le mĂ©decin tous les jours ou tous les trois jours. Si une infection pĂ©nĂštre dans la plaie et que le processus de formation du pus a commencĂ©, l'application de la pommade s'arrĂȘte. Au lieu de cela, une gaze imprĂ©gnĂ©e d'une solution antiseptique est appliquĂ©e Ă une plaie purulente. Dans ce cas, peut ĂȘtre nommĂ© furatsilin ou chlorhexidine. Cette application est conservĂ©e jusqu'Ă ce que la gaze soit complĂštement sĂšche. Puis mouiller l'application, humidifier et rĂ©appliquer. En cas de brĂ»lure cornĂ©enne, les prĂ©parations sous forme de pommade ne sont gĂ©nĂ©ralement pas utilisĂ©es. Dans cette situation, les antibiotiques sont prescrits sous forme de gouttes pour les yeux tsipromed, tsiprolet, polymyxine, tobramycine, gentamicine, floxal. Par exemple, tsiprolet utilisĂ© dans le protocole de traitement dans les dĂ©lais une - deux gouttes, injectĂ©es dans l'Ćil toutes les quatre heures. Traitement alternatif Une efficacitĂ© suffisamment Ă©levĂ©e en termes de soulagement du problĂšme est dĂ©montrĂ©e par l'utilisation d'un traitement alternatif dans le traitement des brĂ»lures Ă l'iode. Dans le mĂȘme temps, l'efficacitĂ© du traitement Ă l'aide des prescriptions de la thĂ©rapie non traditionnelle est trĂšs apprĂ©ciĂ©e par les spĂ©cialistes de la mĂ©decine classique. Dans cette section, nous sommes prĂȘts Ă offrir plusieurs façons de crĂ©er un mĂ©dicament et le principe de leur utilisation Avec un fort degrĂ© de dĂ©faite, un masque de gruau fraĂźchement prĂ©parĂ© bouillie herculĂ©enne convient. Porridge devrait ĂȘtre bouilli sur l'eau, et non sur le lait. La bouillie sous une forme chaude est soigneusement superposĂ©e sur la plaie et est fixĂ©e par un pansement. L'application est vieillie pendant une heure, aprĂšs quoi elle est lavĂ©e Ă l'eau chaude. Cette recette vous permet d'arrĂȘter l'inflammation, accĂ©lĂ©rant ainsi la rĂ©cupĂ©ration. Une autre recette simple. Prenez les tubercules de pomme de terre, peler, rincer et rĂąper sur une rĂąpe fine. Poudre de boue Ă mettre sur la plaie et attachĂ©e avec un pansement. Les tubercules sont riches en amidon, c'est lui qui rĂ©agit avec l'iode, le tirant» hors des cellules, neutralisant l'effet. De mĂȘme, vous pouvez utiliser l'amidon prĂȘt Ă l'emploi, en le diluant avec une petite quantitĂ© conduisant Ă une bouillie Ă©paisse. Vous pouvez attacher la chair de la citrouille Ă la plaie. Si la victime ressent un inconfort douloureux, vous pouvez utiliser une serviette imbibĂ©e de thĂ© noir infusĂ© et refroidi. Il est appliquĂ© sur la zone touchĂ©e, le haut est fixĂ© avec un bandage et laissĂ© pour quarante minutes. Une telle procĂ©dure non seulement soulagera la douleur, mais rĂ©duira Ă©galement l'inflammation. [69], [70], [71], [72], [73] Huile d'argousier brĂ»lĂ©e Ă l'iode L'huile de cet arbre depuis les temps anciens est apprĂ©ciĂ©e par les gens pour leurs propriĂ©tĂ©s curatives uniques. C'est Stimule les processus rĂ©parateurs de la peau et des muqueuses. ProtĂšge des dommages aux membranes cellulaires et subcellulaires. AccĂ©lĂšre la cicatrisation des plaies. A un effet rĂ©parateur sur le corps. RĂ©duit l'intensitĂ© des processus associĂ©s au travail des radicaux libres. Il a des propriĂ©tĂ©s antioxydantes et cytoprotectrices. Pas la derniĂšre place dans le processus de traitement est l'huile d'argousier avec la brĂ»lure de l'iode. Dans ce cas, il peut ĂȘtre utilisĂ© Ă la fois sous forme pure, en appliquant sur la surface endommagĂ©e, et sous la forme de prĂ©parations basĂ©es sur elle. En moyenne, les lotions Ă l'huile d'argousier sont mises pendant trois jours. Pendant ce temps, la plaie commence Ă sĂ©cher et Ă exfolier les zones de peau morte, ce qui indique un passage favorable du processus de rĂ©cupĂ©ration. Lors de l'utilisation d'huile pure, il faut d'abord dĂ©sinfecter, bouillir, tandis que ses propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales de l'argousier ne sont pas perdues. Traitement Ă base de plantes Lors du traitement d'une brĂ»lure, vous pouvez utiliser des infusions et des dĂ©coctions de plantes mĂ©dicinales, ainsi que diverses charges basĂ©es sur celles-ci. Le traitement Ă base de plantes est assez efficace. Les herboristes recommandent dans cette situation d'utiliser une dĂ©coction de ces plantes veronica mĂ©dicinales, le millepertuis, le lierre, l'Ă©corce de chĂȘne, le trĂšfle, calendula, ortie, feuilles d'eucalyptus, de lys, l'aloe vera et bien d'autres. Voici quelques-unes des recettes qui peuvent aider dans cette situation Une cuillĂšre Ă soupe de Veronica officinalis pour 200 ml d'eau bouillante. Laisser reposer, Ă©goutter et utiliser comme une lotion et un moyen de lavage. De mĂȘme, nous utilisons l'Ă©corce de chĂȘne, Ă la seule diffĂ©rence qu'il faut la faire bouillir encore 10 minutes avant la perfusion. Dans le rĂŽle d'un moyen pour les applications, le lierre ordinaire convient, qui est cuit dix minutes dans un demi-litre d'eau bouillante. PrĂ©parer un mĂ©lange de millepertuis, fleurs de lys blanc, souci, feuilles de myrtilles. Versez tous les 0,5 litres d'huile vĂ©gĂ©tale et laissez reposer neuf jours dans un endroit sombre. Le mĂ©dicament est prĂȘt. Pour la plaie deux fois par jour, vous pouvez appliquer une feuille d'aloĂšs. Avant l'application, en retirer la couche supĂ©rieure, donnant accĂšs Ă la pulpe. Fix avec un bandage. De mĂȘme, vous pouvez brasser des feuilles d'eucalyptus. Quatre cuillĂšres Ă soupe de racine de bardane hachĂ©e est combinĂ© avec un litre d'eau bouillante et mis le feu. Supporter jusqu'Ă ce que le volume soit rĂ©duit de moitiĂ©. Ajouter une partie Ă quatre parties de beurre. Appliquer en pommade contre les brĂ»lures. HomĂ©opathie Comme indiquĂ© ci-dessus, la brĂ»lure Ă l'iode ne prĂ©sente pas de grand danger et ses consĂ©quences peuvent ĂȘtre classĂ©es comme premiĂšre Ă©tape de la lĂ©sion. En cette pĂ©riode de la maladie l'homĂ©opathie est prĂȘte Ă offrir ses mĂ©dicaments qui peuvent arrĂȘter le dĂ©veloppement ultĂ©rieur de la pathologie, accĂ©lĂ©rer le renouvellement cellulaire et le rĂ©tablissement rapide. Dans ce cas, des mĂ©dicaments appropriĂ©s comme la belladone belladone, l'arnica arnica, le cantharis cantaris, l'apis apis. Traitement opĂ©ratoire En cas de lĂ©sion sĂ©vĂšre de la peau, dans notre cas, une nĂ©crotomie peut ĂȘtre prescrite - un traitement chirurgical consistant en l'ablation des zones nĂ©crotiques de l'Ă©pithĂ©lium, la dissection de la gale formĂ©e. Cette opĂ©ration permet avec une intervention minimale de rĂ©tablir l'approvisionnement sanguin normal du site, ce qui ne s'applique pas non plus Ă l'accĂ©lĂ©ration du processus de rĂ©cupĂ©ration. Si cela n'est pas fait, une nĂ©crose de la zone affectĂ©e peut se dĂ©velopper. Il existe d'autres moyens de la chirurgie necrectomy, les Ă©tapes necrectomy, amputation, mais dans notre situation pour eux, il ne parvient pas, car ils sont utilisĂ©s pour des brĂ»lures plus graves. Plus d'informations sur le traitement La prĂ©vention Avoir une brĂ»lure est, tout d'abord, un accident qui pourrait ĂȘtre Ă©vitĂ©. Par consĂ©quent, la prĂ©vention dans ce cas a une valeur particuliĂšre. Et cela consiste en la mise en place d'un certain nombre de recommandations qui, si elles ne sont pas complĂštement sauvegardĂ©es, rĂ©duisent considĂ©rablement le risque Respect des rĂšgles de stockage des mĂ©dicaments, des composĂ©s chimiques, y compris l'iode, et des produits chimiques mĂ©nagers. De telles substances ne devraient pas ĂȘtre disponibles pour les jeunes enfants. Ne soyez pas irrĂ©flĂ©chi et sur les conseils d'un voisin ou de magazines nouveaux pour expĂ©rimenter sur eux-mĂȘmes et leurs proches, en appliquant les recettes de la mĂ©decine populaire» pour le traitement d'une maladie. Lorsqu'il est utilisĂ© selon les directives, ne vous laissez pas emporter par des concentrations Ă©levĂ©es. L'expression en prendre plus - ça ira mieux», ne fonctionne pas ici, provoquant le rĂ©sultat inverse. [74], [75], [76] PrĂ©voir Comme cela a Ă©tĂ© notĂ© Ă plusieurs reprises, le pronostic des brĂ»lures d'iode est dĂ©sagrĂ©able, mais pas une circonstance dangereuse. Mais la fourniture en temps voulu des soins mĂ©dicaux nĂ©cessaires rendra l'issue favorable plus tĂŽt que la thĂ©rapie nĂ©cessaire est effectuĂ©e plus tĂŽt et plus adĂ©quatement. Probablement, beaucoup, Ă un degrĂ© plus ou moins Ă©levĂ©, ont fait face Ă une situation oĂč le traitement a provoquĂ© une brĂ»lure d'iode. Dans cette situation, vous pouvez conseiller, dĂšs que possible, de percer la zone affectĂ©e avec de l'eau bouillie chaude et ensuite appliquer une formulation neutre. Il n'est pas superflu de visiter ensuite une consultation de spĂ©cialiste et assurez-vous que vous avez tout fait correctement. Il Ă©valuera professionnellement la situation et, si nĂ©cessaire, corrigera le traitement ultĂ©rieur. Mais il faut aussi se rappeler que l'iode n'a pas Ă©tĂ© longtemps utilisĂ© en Occident comme mĂ©dicament, car il a Ă©tĂ© prouvĂ© qu'il pouvait provoquer le cancer de la peau. Par consĂ©quent, Ă l'avenir, les mĂ©decins conseillent de choisir un mĂ©dicament moins dangereux, mais pas moins efficace, la bonne industrie pharmacologique nous offre un large choix. [77], [78], [79] Translation Disclaimer The original language of this article is Russian. For the convenience of users of the iLive portal who do not speak Russian, this article has been translated into the current language, but has not yet been verified by a native speaker who has the necessary qualifications for this. In this regard, we warn you that the translation of this article may be incorrect, may contain lexical, syntactic and grammatical errors.
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