Unehuile végétale comédogène est une huile végétale qui provoque l’apparition de boutons ou de comédons sur la peau. Une huile qui favorise l’apparition des points noirs. C’est une huile qui obstrue les pores de la peau. Aggravant les imperfections des peaux à tendance grasse et acnéique, ou même des peaux mixtes.
Laterre lui parle: «À Val-d’Isère, j’étais nourrie par le minéral. Ici, dans les Alpilles, je ressens l’énergie de la roche.». Car pour elle, qui a étudié la physique
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Enfinla forme hypertrophique, plus rare, se traduit par des épaississements de la peau. Une affection féminine Selon notre spécialiste, cette affection de la peau « touche 2 à 3% de la
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Des années plus tard, il peut se réactiver et entraîner l'apparition d'un zona. Le virus se multiplie au niveau d'un ganglion nerveux et longe les fibres nerveuses pour provoquer une éruption douloureuse cutanée ou sur le territoire innervé par ces fibres. Ce ganglion correspond au territoire où l’éruption de la varicelle avait été particulièrement intense c’est en général le tronc, et vient ensuite la tête. Ce réveil survient le plus souvent lors d'une baisse momentanée des défenses immunitaires fatigue, stress... ou lors d'une maladie entraînant un VIH, cancer, maladie infectieuse... Le zona peut toucher les différentes parties du corps une fois sur deux environ, le thorax c'est un zona intercostal ; la région dorso-lombaire ; le bas de l' avec possible atteinte des organes génitaux ; le cou ; le visage. Le zona est plus fréquent après 50 ans. Vidéo Pourquoi le zona survient-il ? Les symptômes du zona intercostal Zona intercostal douleur et éruption de vésicules d’un seul côté du thorax Pendant 1 à 3 jours, voire une semaine, des douleurs et des sensations de brûlures sont ressenties de façon unilatérale d'un seul côté du thorax. Des placards rouges sur la peau précèdent souvent l'éruption cutanée du zona. Des ganglions sont souvent palpables dans l'aisselle du même côté. Quelques jours plus tard, l'éruption cutanée apparaît sur le territoire innervé par les fibres nerveuses touchées l'éruption est donc localisée d'un seul côté du corps contrairement à celle de la varicelle qui s'étend sur tout le corps. La partie du corps affectée est d'abord rose vif puis se couvre de vésicules groupées en bouquets, semblables à celles de la varicelle. Dans le zona intercostal, les vésicules forment une bande allant de la colonne vertébrale vers la région latérale du thorax, d'un seul côté. Ces vésicules peuvent se regrouper en bulles plus étendues. En cinq à sept jours, les vésicules se flétrissent puis sèchent et des croûtes se forment. Ces dernières tombent au bout de dix jours environ et laissent place à d'éventuelles cicatrices. Les autres symptômes du zona intercostal La personne malade présente fréquemment une légère fièvre 38 à 38,5 °C ; des douleurs d'un seul côté du thorax souvent lancinantes et intenses douleurs du zona appelées douleurs zostériennes sensations de brûlures ou douleurs en coup de poignard, ne disparaissant qu'en 2 à 3 semaines ; une perte temporaire de la sensibilité de petites zones de la peau de la région atteinte par le zona. Vidéo Les symptômes du zona Les autres localisations du zona Plus rarement, le zona peut atteindre d'autres zones du corps. Le zona situé autour de l'œil le zona ophtalmique Des maux de tête violents et lancinants situés au niveau du front et d'un œil précèdent l'éruption du zona ophtalmique de quelques jours. L'éruption apparaît dans différentes zones du visage selon les branches des nerfs atteintes sur la moitié du front et du cuir chevelu, d'un côté du visage paupières, œil ou nez. Des complications au niveau de l'œil sont fréquentes conjonctivite, pouvant causer des dommages à la , paralysie des mouvements oculaires, voire perte de la vision. Le zona situé autour de l’oreille zona auriculaire Le zona auriculaire peut provoquer des douleurs et des bourdonnements acouphènes d'une oreille, une diminution de l'audition, des vertiges, une paralysie faciale. Le zona de la bouche et du pharynx Touchant un côté de la bouche et le , le zona buccopharyngé peut être responsable d'une gêne lors de l'alimentation et de la déglutition risque de fausses-routes. Le zona du bas de l'abdomen Le zona du bas peut entrainer une rétention urinaire impossibilité d'évacuer la vessie en urinant par atteinte de l'orifice de l'.
4 Édition février 2021 04 Vais-je marcher un jour? Optimiser la récupération fonctionnelle en stimulant le système nerveux Courte entrevue avec Dorothy Barthélemy Dorothy Barthélemy, pht. Professeur agrégée, École de réadaptation, Université de Montréal Chercheure, Centre de recherche, Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal Chercheure, CRIR–Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal, pavillon Gingras, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal Laboratoire de neuromobilité De quels projets de recherche aimeriez-vous me parler aujourd’hui? J’aimerais aborder trois projets qui portent sur le rétablissement des fonctions locomotrices chez les patients qui ont subi une lésion médullaire incomplète. Le premier projet vise à améliorer l’évaluation des capacités sensorielles et motrices après une lésion. Le deuxième porte sur le recours à des paradigmes de stimulation qui améliorent la plasticité neuronale et favorisent le rétablissement des fonctions motrices. Quant au troisième, il s’intéresse à la mise au point d’un protocole d’entraînement pour améliorer l’équilibre. Qu’est-ce qu’une lésion médullaire? La moelle épinière et le cerveau constituent le système nerveux central. La moelle épinière reçoit des signaux du corps et transmet des signaux qui activent le mouvement. Les personnes qui ont subi une lésion de la moelle épinière aussi appelée lésion médullaire ont des capacités sensorielles et motrices moindres sous la lésion. Cela provoque un handicap. En fonction de la lésion, les gens peuvent avoir une perte de sensations ou de la difficulté à bouger, à marcher, à prendre un verre, etc. Au Canada, plus de 86 000 personnes vivent avec une lésion médullaire. Une lésion à la moelle épinière, ou lésion médullaire, interrompt la communication entre le cerveau et le corps; elle entraîne la paralysie totale ou partielle des membres et du tronc. L’étendue de la paralysie dépend de l’endroit où se trouve la lésion dans la colonne vertébrale et de sa gravité. Il n’y a pas deux lésions pareilles. Une lésion basse au niveau de la moelle épinière entraîne une paraplégie, c’est-à-dire la paralysie des membres inférieurs, tandis qu’une lésion haute, au niveau des vertèbres cervicales du cou par exemple, entraîne une tétraplégie, soit la paralysie totale ou partielle des quatre membres. Comme la moelle épinière contrôle le fonctionnement des membres inférieurs et supérieurs, les personnes ayant une lésion médullaire doivent bien souvent utiliser un fauteuil roulant. Pour bien des gens, une lésion médullaire entraîne perte d’indépendance, pauvreté et isolement social. Les lésions médullaires sont bien souvent le résultat d’accidents accidents de la route, chutes, accidents de plongeon, accidents de travail. Elles peuvent aussi être liées à des causes autres que des traumatismes, notamment une dégénérescence de la moelle liée au vieillissement. Sources Moelle épinière et motricité Québec et Praxis Spinal Cord Institute. Rick Hansen Spinal Cord Injury Registry – A look at traumatic spinal cord injury in Canada in 2018. Vancouver, BC Praxis; 2020. Pourquoi étudiez-vous les lésions médullaires? L’un des principaux domaines qui m’intéressent s’articule autour d’une évaluation précoce des dommages causés à la moelle épinière peu après la lésion, même avant le début de la réadaptation. Une évaluation plus précise pourrait mener à l’élaboration de protocoles de traitement qui pourraient optimiser le rétablissement. Les cliniciens travaillant avec des personnes ayant une lésion médullaire doivent relever plusieurs défis. D’abord, l’ampleur du rétablissement d’un patient paralysé reste difficile à estimer jusqu’à la fin du traitement. En effet, nous n’avons pas de bons indices des dommages précis causés à la moelle épinière peu après la lésion. Ensuite, il y a moins de temps alloué au traitement en raison des contraintes que subit le système de santé. Cela signifie que des améliorations doivent se produire et qu’elles doivent survenir assez vite! Dès que le rythme du rétablissement diminue ou s’arrête atteignant un plateau, le traitement se concentre sur l’apprentissage de mécanismes de compensation qui permettront au patient de recourir à des aides techniques ou à des parties de son corps épargnées par la lésion. Cette approche est essentielle pour que le patient puisse reprendre ses activités quotidiennes, mais elle accorde moins d’importance au rétablissement fonctionnel. Étant donné que certains patients peuvent retrouver la capacité de bouger des semaines ou des mois après le traitement, les cliniciens se posent souvent la question aurions-nous pu faire davantage pour que le patient puisse bouger plus tôt? Une réponse à cette question nous permettrait de déterminer le moment optimal pour passer d’une approche visant la récupération à une approche de compensation. Les cliniciens doivent relever un autre défi lié au fait que les lésions médullaires varient beaucoup d’un patient à l’autre. La moelle épinière est complexe de nombreuses voies transmettent des données des muscles et de la peau au cerveau, tandis que d’autres transmettent de l’information du cerveau aux muscles pour susciter le mouvement. Les lésions peuvent se produire n’importe où sur la moelle épinière. Elles peuvent couper toutes ces voies ou seulement l’une d’entre elles, et en interrompre partiellement d’autres. Pouvez-vous déterminer les voies médullaires qui ont été endommagées? Présentement, nous ne pouvons pas dire quelles voies médullaires sont endommagées. Les cliniciens recourent à deux méthodes de classement des lésions médullaires. La première s’attarde à l’endroit où se trouve la lésion. L’endroit de la lésion détermine le type de lésion. Par exemple, une lésion dans la région lombaire bas du dos affecte habituellement le mouvement des hanches et des jambes, mais non le haut du corps. La deuxième méthode s’intéresse à l’ampleur de la lésion et détermine si la lésion est complète ou incomplète. Les cliniciens se servent de l’échelle ASIA mise au point par l’American Spinal cord Injury Association pour le déterminer. Cependant, ces deux méthodes ne fournissent pas d’information sur les voies qui ont été coupées ou endommagées. Une lésion médullaire complèteentraîne la perte de toute sensation fonction sensorielle et l’incapacité de contrôler les mouvements fonction motrice sous le niveau lésé. Avec une lésion médullaire incomplète, il peut rester une certaine fonction sensorielle ou motrice sous le niveau lésé. La capacité de mouvement et la sensibilité varient entre les personnes. Source Depuis dix ans, ma recherche porte sur la quantification des dommages causés aux voies médullaires par les lésions et de leur effet sur le mouvement. Les résultats d’études antérieures que nous avons faites sur des personnes ayant une lésion médullaire chronique ≥1 an après la lésion font état d’une nette corrélation entre l’endroit de la lésion sur la moelle épinière, les voies qui ont été lésées et les répercussions fonctionnelles. Ces travaux ont aussi souligné le potentiel de plasticité neuronale sous le niveau de la lésion. Comment votre recherche évalue-t-elle le rôle de la plasticité sur la récupération des voies neuronales de la moelle épinière après une lésion médullaire? Commençons par une définition de la plasticité neuronale. La plasticité neuronale ou neuroplasticité est la capacité du système nerveux de modifier son activité en réaction à des stimuli intrinsèques ou extrinsèques par une réorganisation de sa structure, de ses fonctions ou de ses connexions. Si l’on pense plus précisément aux lésions cérébrales ou médullaires, la plasticité neuronale est la capacité du système nerveux de s’adapter ou de se régénérer après un trauma. Réf. http//medical-dictionary. Thefreedictionary .com /neuroplasticity; Nous savons que dans divers états pathologiques, il y a une période après la lésion pendant laquelle la plasticité neuronale est optimale. Des études démontrent par exemple que dans le cas d’un AVC, cette période est de trois mois. Une telle période existe aussi probablement dans les cas de lésion médullaire, mais elle reste à définir. Un aspect novateur de ma recherche est le recours aux examens électrophysiologiques pour évaluer la plasticité neuronale. Ces examens servent le plus souvent à déceler s’il y a encore des liens entre le cerveau et la moelle épinière et si leur fonctionnement a changé. Les examens électrophysiologiques reposent sur le placement d’électrodes sur la peau ou sur la tête pour mesurer les signaux électriques produits dans l’organisme par l’activité des neurones. Divers types d’examens sont utilisé dans le domaine de la recherche en réadaptation physique, entre autres l’électroencéphalogramme EEG qui mesure l’activité des neurones dans le cerveau, la stimulation magnétique transcrânienne SMT qui mesure les liens entre le cerveau et les muscles ou l’électromyogramme EMG qui mesure l’activité musculaire. Un des objectifs du projet est d’obtenir de l’information sur l’état de ces connexions neuronales rapidement après la lésion de la moelle épinière. Les données électrophysiologiques sont prises à divers moments après la lésion, d’abord après un mois, puis trois et six mois – et jusqu’à douze mois. Je dois mentionner que dans bien des cas, les premières données sont prises au chevet du patient avec de l’équipement mobile et non dans mon Laboratoire de neuromobilité du CRIR. La capacité de faire des tests avec des unités mobiles constitue un progrès important puisque les patients sont souvent incapables de bouger immédiatement après une lésion médullaire. Nous pouvons donc obtenir des données de tous les patients – même avant le début du traitement de réadaptation. Ces mesures, prises à différents moments, fournissent de l’information sur les voies qui ont été le plus atteintes et sur les déficits les plus probables du patient. Nous pouvons ainsi faire un diagnostic plus précis et mieux prévoir comment va se rétablir le patient. Avez-vous obtenu des résultats qui pourraient intéresser les cliniciens et les patients? Nos données préliminaires nous portent à croire que l’une des données qui prédisent le mieux la récupération d’un patient après une lésion médullaire est la fonction sensorielle mesurée à un mois. Nous avons adopté une nouvelle approche fondée sur le seuil de perception électrique. L’examen portant sur le seuil de perception électrique SPÉ mesure le seuil de sensation ou l’intensité minimale d’un stimulus électrique appliqué sur la peau que le sujet peut ressentir. De plus en plus de laboratoires de recherche autour du monde expérimentent cette méthode. Elle permet d’obtenir des résultats beaucoup plus précis quant à la plage de sensibilité que le patient peut percevoir après la lésion ainsi qu’à son intensité. Nous présentons actuellement nos résultats préliminaires sur cette technique. Mon équipe de recherche et moi-même poursuivons nos études dans ce domaine. À votre avis, quel genre de répercussions pourrait avoir votre recherche sur la pratique clinique? Nous avons une façon de déterminer quelles sont les voies médullaires les plus atteintes. Chaque voie a sa raison d’être. Certaines permettent de maîtriser l’équilibre, d’autres, les fonctions sensorielles ou les mouvements volontaires. En sachant quelle voie a été coupée par la lésion, nous avons une bonne idée des déficits avec lesquels un patient devra composer à plus long terme. Je travaille avec des physiatres de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal et de l’Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal qui s’intéressent beaucoup aux résultats de cette recherche. Les patients leur demandent souvent Est-ce que je vais me rétablir? », Vais-je pouvoir bouger un jour? », Vais-je marcher un jour? ». En ce moment, les cliniciens ne peuvent pas répondre à ces questions. Nous espérons que les résultats de notre recherche contribueront des données supplémentaires pertinentes qui aideront les cliniciens à discuter avec leurs patients de rétablissement et de traitement. Que planifiez-vous faire ensuite comme travail de recherche? La prochaine étape porte sur des traitements ciblés visant à optimiser la plasticité neuronale dans le système nerveux central. En d’autres mots, à stimuler les voies médullaires épargnées par la lésion afin d’améliorer le rétablissement. Cela nous permettra de personnaliser le traitement. C’est l’objectif d’un deuxième projet de recherche dans lequel nous ferons appel à un traitement novateur appelé stimulation magnétique transcrânienne répétée ou SMTr. La stimulation magnétique transcrânienne répétée SMTr est une forme non invasive de stimulation du cerveau; les pulsations d’un champ magnétique provoquent un courant électrique dans une zone spécifique du cerveau par induction électromagnétique. Elle peut moduler l’activité des cellules du cerveau. Bien des patients qui se sont plus ou moins rétablis arrivent encore mal à bouger les jambes. Cette difficulté évoque une lésion dans la voie qui relie le cerveau aux muscles – la voie corticospinale. C’est la voie qui permet aux gens en santé de marcher et de bouger. La SMTr peut servir à stimuler l’activité dans le cerveau et dans les voies partiellement lésées, de pair avec les traitements cliniques courants, pour favoriser le rétablissement de la motricité. Ce traitement appliqué dans les premiers mois suivant une lésion va-t-il améliorer la récupération? Constaterons-nous des effets plus importants qui se maintiendront? Ce sont les questions auxquelles cette recherche veut répondre. Qui pourrait s’intéresser à votre recherche? Les chercheurs qui travaillent sur divers aspects des lésions médullaires pourraient trouver mes travaux de recherche intéressants. Il en va de même pour les étudiants qui font de la recherche et veulent mener plus loin ce type de travail pour en repousser les limites. Quant aux étudiants qui se destinent à une carrière en clinique, cette recherche peut leur donner un aperçu de ce que pourraient être les traitements de l’avenir. Ces résultats pourraient aussi intéresser les cliniciens qui travaillent auprès de lésés médullaires puisque ces données viennent compléter des connaissances et pratiques existantes. Passons à votre troisième projet sur l’élaboration de séances d’entraînement visant à améliorer l’équilibre chez les lésés médullaires. Pouvez-vous décrire ce que vous faites? Dans mon laboratoire de recherche, je travaille avec Charlotte Pion, Ph. D., chercheure postdoctorale, à la conception d’un nouveau paradigme d’entraînement pour améliorer l’équilibre. Selon la littérature, les patients qui ont subi une lésion médullaire incomplète risquent beaucoup de tomber. Ce risque vaut aussi pour ceux qui ont de bons résultats aux examens cliniques portant sur l’équilibre. Ces patients n’ont pas les mêmes réactions posturales de compensation que les personnes en santé. Les personnes en santé arrivent à s’adapter, à retrouver leur équilibre et à le maintenir dans des situations problématiques, quand ils marchent dans le noir ou sur un terrain accidenté, par exemple. Pour quantifier et améliorer la force et la rapidité de ces réactions posturales, nous avons conçu un paradigme d’entraînement à deux volets. Le premier, l’entraînement de l’équilibre, repose sur le renforcement de l’équilibre par l’imposition de perturbations. Des études suggèrent que les malades atteints de problèmes de santé divers, dont des lésions médullaires, profitent de cette forme nouvelle d’entraînement. L’entraînement musculaire en puissance est le deuxième volet. Il est conçu pour améliorer la vitesse de réaction des muscles. Il faut une réaction rapide pour mobiliser les muscles en cas de chute. C’est pourquoi nous entraînons les patients à réagir rapidement en situation simulée de chute. Cet entraînement combiné a-t-il été efficace? À ce jour, seulement deux patients ont tiré profit de cet entraînement, et nous avons constaté une amélioration chez les deux. Cependant, savoir tout simplement que les patients vont mieux ne me suffit pas rires! Nous voulons déterminer et mesurer les changements survenus dans le système nerveux central qui pourraient expliquer cette amélioration. Selon des résultats préliminaires, l’entraînement améliore la façon dont le cerveau intègre les données sensorielles provenant des jambes. En d’autres mots, le cerveau comprend mieux et plus vite que l’environnement devient moins stable et peut réagir en mobilisant plus rapidement les muscles appropriés. Nous devons toutefois avoir plus de participants pour confirmer ces changements! Vous semblez très motivée à faire de la recherche dans ce domaine. Comment expliquez-vous cet intérêt? J’ai travaillé trois ans comme physiothérapeute pendant mes études supérieures. J’ai toujours fait de mon mieux pour donner à mes patients des traitements fondés sur des données probantes. Certains réagissaient très bien, et d’autres pas du tout. Je me demandais pourquoi. Je voulais connaître les causes de cette différence. Ce sont les questions qui m’ont motivée à faire de la recherche. Les trois projets de recherche dont je vous ai parlé aujourd’hui ont des répercussions sur la pratique clinique actuelle. Bien sûr, il faudra du temps avant que les résultats puissent être appliqués en clinique. Ces résultats pourront peut-être mener à la conception de nouveaux outils qui viendront compléter les techniques actuelles qui ont du succès. En répondant à des questions aussi fondamentales, on peut améliorer la réadaptation. Qui pourrait trouver intéressant de recevoir un exemplaire de cette entrevue? Les patients. Quand j’invite des patients à participer à nos études, ils veulent toujours en savoir davantage sur leur lésion et s’intéressent à la recherche de pointe. Les cliniciens aussi et, bien sûr, les autres chercheurs. Entendre parler de notre recherche peut mener à de futures collaborations. Entrevue et texte Spyridoula Xenocostas, Coordonnatrice—Partenariats et mobilisation des connaissances, CRIR à
Fiche technique parue dans l’ACROnique du nucléaire n°62 de septembre 2003 Lorsqu’on s’intéresse aux rayonnements ionisants et à leurs conséquences sur la santé, il y a deux phénomènes que l’on doit distinguer, ce sont l’irradiation et la contamination. Si le premier est spécifique d’une atteinte extérieure de l’organisme, le second fait référence à une atteinte par voie interne. Les différences entre ces deux processus viennent, d’une part, des rayonnements mis en cause, d’autre part, du type d’effets qu’ils produisent sur l’organisme. Ce sont ces points particuliers qui vont être présentés par la suite. L’irradiation Définition L’irradiation est la conséquence directe de l’exposition externe d’un corps inerte ou vivant à des rayonnements ionisants Réalisée de façon contrôlée, l’irradiation trouve des applications dans différents secteurs tels que l’industrie agroalimentaire assainissement et conservation des aliments ou encore le milieu médical radioexpositions externes lors des radiographies. Mais lorsque les conditions d’irradiation ne sont plus maîtrisées accident de transport de source radioactive ou accident de criticité [1] par exemple ce phénomène prend une autre ampleur et on le considère essentiellement par rapport à ses effets au niveau biologique et physiologique généralement dus à de fortes doses de rayonnements. Pour des doses plus faibles, de l’ordre de celles induites par l’irradiation naturelle rayonnements cosmiques, telluriques et radioactivité interne du corps humain d’une moyenne de 2,4 millisievert par an 2,4 mSv/an, Equivalent de dose efficace, on parle plutôt d’exposition, étant donné la difficulté à établir une relation entre ces rayonnements et d’éventuels effets sur la santé. En ce qui concerne l’utilisation médicale des rayonnements ionisants, on considère que les doses reçues font partie du rayonnement artificiel tolérable c’est à dire qui peut être justifié dose moyenne d’irradiation due aux activités humaines 0,9 à 1 mSv/an, dont 0,7 mSv/an dus aux radio-diagnostiques. Quels sont les rayonnements mis en cause ? Lors des accidents par irradiation, les rayonnements électromagnétiques photons gamma et X sont le plus souvent impliqués, essentiellement parce qu’ils ont une grande distance de parcours dans l’air plusieurs centaines de mètres pour les hautes énergies. De plus, possédant un certain pouvoir de pénétration, ils peuvent traverser des matériaux qui auraient arrêté les rayonnements alpha ou bêta. Ce pouvoir de pénétration peut ainsi impliquer ces rayonnements électromagnétiques dans des irradiations plus ou moins profondes de l’organisme, en fonction de leur énergie. Comment s’en protéger ? La première façon de se protéger des rayonnements ionisants est de s’éloigner de la source. En ce qui concerne le rayonnement alpha et les bêta d’énergie inférieure à 65 keV Kilo electronVolt, le risque d’irradiation externe n’existe pas car ces rayonnements ne peuvent franchir la couche cornée de la peau ; ils n’irradient ainsi aucun tissu vivant. De plus, n’ayant qu’un faible parcours dans l’air, ils sont naturellement stoppés avant d’atteindre le corps, même pour des distances source-cible de quelques centimètres. Quant aux photons gamma, ils auront une probabilité d’atteindre leur cible d’autant plus faible que celle-ci sera éloignée de la source l’intensité du rayonnement décroît selon l’inverse du carré de la distance. La deuxième protection consiste à placer un écran entre soi et la source. Une feuille de papier suffira pour stopper les rayonnements alpha ; les particules bêta seront absorbées par quelques millimètres de verre, de plexiglas ou d’aluminium ; le rayonnement X par quelques millimètres de plomb, mais pour les photons gamma, il est nécessaire d’interposer au moins plusieurs centimètres voire quelques dizaines de cm de matériaux à densité élevée plomb, béton, uranium appauvri afin d’atténuer efficacement le rayonnement. Un exemple de ce type de protection existe dans les services hospitaliers de radiologie dans lesquels le personnel manipulant est protégé par des tabliers et des vitres de plomb. Quelles peuvent être les conséquences d’une irradiation ? Les premiers effets des rayonnements ionisants sur la matière vivante sont dits non stochastiques ou précoces. Ils apparaissent toujours effets obligatoires à partir d’une dose seuil [2] au-delà de laquelle, la gravité de l’effet est proportionnelle à la dose. Parfois, une réversibilité est possible si les lésions ne sont pas trop importantes. Les rayonnements électromagnétiques X et gamma qui sont par nature peu ionisants c’est à dire qu’ils ne délivrent pas toute leur énergie aux cellules qu’ils rencontrent peuvent néanmoins être à l’origine de lésions relativement importantes. Ces lésions, qui dépendent de la dose reçue, dépendent également de l’étendue de l’irradiation. Parmi les victimes, on distingue ainsi généralement celles ayant subi une irradiation localisée à dose élevée de celles ayant subi une irradiation corporelle globale. L’irradiation localisée elle est le plus souvent due à la prise en main » d’une source radioactive qui, suite à un égarement, est ramassée irradiation de la main puis mise dans une poche irradiation de la cuisse ou de la partie du corps la plus proche. Le premier effet visible s’apparente à une brûlure de la peau érythème accompagnée de nausées, puis successivement avec l’augmentation de la dose on observe une épidermite sèche inflammation de la peau, une épidermite exsudative suintement pathologique, jusqu’à la nécrose des tissus pour des doses extrêmement fortes plusieurs dizaines de grays, Gy. Si dans ce dernier cas, heureusement rare et généralement observé pour des accidents de contact », l’amputation est parfois inévitable, les traitements les plus couramment effectués s’assimilent à ceux, classiques, des brûlures du second degré. En ce qui concerne l’observation des premiers symptômes, le temps nécessaire à leur apparition est de quelques heures dans le cas des très fortes doses, alors qu’un retard faussement rassurant a lieu dans la plupart des cas. L’irradiation corporelle globale il peut s’agir de l’exposition accidentelle à une source radioactive, mais les cas les plus flagrants, ayant permis de mieux connaître la symptomatologie, restent l’accident de Tchernobyl et les explosions atomiques japonaises. Les signes cliniques précurseurs que sont nausées, vomissements, céphalées, douleurs parotidiennes glandes salivaires, sécheresse buccale et diarrhées, deviennent persistants avec des doses de plus en plus fortes 4 à 6 Gy. Pour des doses dépassant 10 Gy, le pronostic vital est généralement très réduit. Dans le cas de doses non létales, le principal problème est d’ordre hématologique. La numération régulière de la formule sanguine permet généralement de suivre la décroissance des lymphocytes globules blancs, suivie après plusieurs jours, de la chute des plaquettes, entre autres. Des aberrations chromosomiques peuvent également être observées par l’intermédiaire d’un caryotype réalisé à partir des lymphocytes, leur nombre étant fonction de la dose. Cette étude des effets biologiques des appelée dosimétrie biologique, qui cherche à préciser les conditions d’irradiation dose reçue et volume réellement irradié, notamment vis-à-vis de la protection de la moelle osseuse, constitue un examen d’autant plus important que la personne irradiée ne portait pas de dosimètre. Les traitements appliqués pour des doses reçues ne permettant pas la réversibilité spontanée de la chute des lymphocytes par exemple sont généralement des transfusions de plaquettes ou de leucocytes [3]. L’utilisation de facteurs de croissance hématopoïétiques peut aider au redémarrage des cellules de moelle osseuse et dans certains cas, des greffes de moelle peuvent être pratiquées. Ceci nous amène donc à classer certains tissus en fonction de leur sensibilité vis-à-vis des rayonnements ionisants. D’une manière générale, les tissus à renouvellement rapide divisions cellulaires nombreuses sont les plus sensibles aux radiations et les effets produits sont alors précoces. Sont classés selon leur radiosensibilité décroissante les tissus suivants les tissus embryonnaires les organes hématopoïétiques [4] les gonades l’épiderme la muqueuse intestinale le tissu conjonctif le tissu musculaire le tissu nerveux + radiosensibles – radiosensibles Au niveau des gonades, des stérilités temporaires ou permanentes à partir de certaines doses peuvent être observées. Chez l’embryon ou le fœtus, c’est le stade du développement qui conditionne les effets, à savoir que la radiosensibilité est maximale entre le 9ème et le 60ème jour. Les conséquences possibles sont la mort intra-utérine, l’apparition de malformations ou encore la mort néo-natale et post-natale. Passé le 60ème jour croissance fœtale, ce sont des malformations nerveuses ou encore des cancers qui peuvent être ainsi avoir vu les effets précoces d’une irradiation sur l’organisme, il convient de s’arrêter sur un deuxième type d’effets qui sont appelés stochastiques ou aléatoires. Ces effets se manifestent longtemps après l’irradiation plusieurs années et peuvent être causés soit par une irradiation aiguë soit par une exposition chronique à de faibles doses d’irradiation. Leur apparition chez un individu est d’autant moins probable que le niveau d’irradiation est faible, aussi n’apparaissent-ils pas systématiquement chez toutes les personnes irradiées. Parmi ces effets, les cancers représentent certainement les conséquences les plus importantes de l’action des rayonnements ionisants et, dans une moindre mesure, l’apparition d’anomalies génétiques. Ces dernières résultent des lésions induites sur les chromosomes ADN de la lignée germinale irradiation des gonades pouvant entraîner des anomalies dans la descendance de l’individu irradié. Lorsque la molécule d’ADN est touchée, ceci engendre généralement des mutations qui peuvent apparaître dans les cellules-filles lors de la division cellulaire. Toutefois, il existe certains agents de protection comme les vitamines E et C, ainsi que des mécanismes de réparation de l’ADN, de même qu’il existe des systèmes de réparation cellulaire et ce qui concerne le risque de développer un cancer ou d’être touché par une mutation génétique suite à une irradiation, celui-ci reste très délicat à évaluer, d’autant qu’il n’y a aucune forme de cancer spécifique des rayonnements ionisants et que l’étude de l’effet des faibles doses est loin d’être achevée. La contamination Définition Comme l’irradiation, la contamination n’est pas un terme spécifique au corps humain et s’applique également à l’environnement elle représente la présence d’une substance radioactive dans un milieu ou au contact d’une matière où elle est indésirable. Concernant l’être humain, on parle de contamination lorsqu’un individu entre en contact direct avec une source radioactive et ce, de deux manières différentes, mais parfois simultanées par dépôt de substances radioactives poussières au niveau de l’épiderme ou des cheveux c’est la contamination externe par incorporation d’éléments radioactifs à l’intérieur de l’organisme c’est la contamination interne. Les principales voies de pénétration sont la voie respiratoire la voie directe par blessure la voie digestive la voie transcutanée Une fois le dépôt effectué, la deuxième étape de la contamination correspond au transit du contaminant, depuis l’entrée poumons, plaie, tube digestif vers le sang. On comprend alors que les deux premières voies d’entrée sont les plus dangereuses et le plus souvent impliquées dans les accidents de contamination importante vascularisation des bronchioles. Vient ensuite l’intégration du contaminant dans le métabolisme l’organisme va l’utiliser dans différents organes, dits critiques, de la même manière que ses homologues non radioactifs. Par exemple, la thyroïde fixe indifféremment l’iode stable ou l’iode radioactif. Parfois, c’est un autre élément qui est fixé à cause de la similitude de ses propriétés. C’est le cas du squelette qui fixe le strontium de la même manière que le calcium. On dit alors que le strontium est un mimétique du calcium. Parfois encore, il n’y a pas d’organe cible et l’élément diffuse dans tout le corps c’est le cas du césium qui peut être fixé préférentiellement au potassium et se retrouver dans tous les muscles. Lorsque la quantité de radionucléides incorporée est importante, on se comporte alors comme une véritable source et on émet des rayonnements sur notre entourage. D’une manière générale, les accidents de contamination radioactive sont dus à une contamination préalable de l’environnement habitations, sols et aliments comme dans les régions autour de Tchernobyl Ukraine et Bélarus ou au Brésil Goiania-1987 où une source de radiothérapie de 50 TBq de césium 137 a été dispersée et a contaminé l’environnement et 100 000 personnes. Irradiation interne L’irradiation interne accompagne souvent la contamination et ce, à cause des corps radioactifs ingérés ou inhalés qui irradient de l’intérieur les organes sur lesquels ils se sont temporairement fixés. L’irradiation des tissus, qu’elle soit interne ou externe, produit le même type d’effets. En revanche, les rayonnements considérés comme les plus dangereux, ne sont plus les X et les gamma, mais les rayonnements dits particulaires. Les rayonnements particulaires alpha et bêta possèdent un pouvoir d’ionisation Transfert d’Energie Linéique plus élevé que celui des rayonnements électromagnétiques, aussi délivrent-ils de façon certaine toute leur énergie dans la matière qu’ils rencontrent et qui les arrête. En dosimétrie, la dose équivalente H en Sievert, Sv dépend directement de la nature du rayonnement puisque son calcul consiste en la multiplication de la dose absorbée en Gray, Gy par un facteur de pondération Wr caractéristique du rayonnement HSv = DGy * Wr Wr est égal à 1 pour les bêta, gamma et X, alors qu’il est de 20 pour les alphas. Cela signifie que, pour une même énergie, le rayonnement a est 20 fois plus radiotoxique que les autres. Par exemple, dans le cas des isotopes gazeux du radon radon 222 et radon 220, inhalés avec l’air ambiant, ce sont surtout les descendants, émetteurs alpha à vie courte polonium 218, polonium 214 et bismuth 212, qui vont causer des dégâts aux cellules et qui peuvent, à terme, être la cause du développement d’un cancer du poumon. On estime les doses annuelles moyennes dues à l’inhalation des radon 222 et radon 220 et à leurs descendants à 60 et 10 µSv respectivement. Conséquences En ce qui concerne l’irradiation interne, les conséquences sont du même type que lors d’une irradiation externe, c’est-à-dire qu’il peut y avoir des effets au niveau cellulaire, tissulaire ou génétique. Ils peuvent se déclarer rapidement ou tardivement cancérogènes, essentiellement en fonction de la dose et, mis à part dans les cas extrêmes comme à Goiania en 1987, on meurt rarement des suites d’une incorporation de radionucléides. La différence avec l’irradiation réside dans la localisation des effets. En cas de contamination interne, il est possible de connaître la zone touchée si l’on connaît le radionucléide incorporé fixation préférentielle. Les dégâts seront alors souvent localisés, au niveau d’un organe ou des tissus voisins. Enfin, à la différence de l’irradiation externe, souvent de courte durée, une contamination entraîne généralement une irradiation interne des tissus pendant un temps beaucoup plus long. Ce temps sera déterminé entre autres par deux facteurs la période physique et la période biologique de l’élément incorporé cf § suivant. A la différence d’une source radioactive qui se trouve à distance d’un corps et contre les rayonnements de laquelle on peut se protéger, on voit qu’en cas de contamination interne, aucune protection n’est possible, puisqu’on est porteur de la source. Il existe pourtant des moyens de faire diminuer cette contamination, en éliminant directement la source qui continue d’émettre. Ces processus de décontamination nont qu’une efficacité limitée, surtout devant des accidents de grande ampleur. Décontamination Lorsque la contamination est externe, on procède par lavages successifs de la zone touchée mais plus généralement du corps entier douches. Si des poussières sont en cause, des adhésifs sont parfois utilisés pour récupérer les contaminants, dans les deux cas, les eaux de lavage comme les produits utilisés doivent être gérés comme des déchets radioactifs. Lorsque la contamination est interne, le but est de faire migrer les particules radioactives vers les voies d’élimination naturelles. L’efficacité des traitements va surtout dépendre de la précocité de l’intervention mais également des propriétés du contaminant. On sait que chaque radionucléide se désintègre au cours d’un période radioactive qui lui est propre. Beaucoup d’entre eux ont des périodes trop longues pour ne compter que sur le temps pour que l’activité disparaisse. De plus, dans le corps humain, chaque radionucléide possède une période biologique [5]. Par la combinaison de ces deux facteurs période physique et biologique, on peut définir la période effective, comme le temps au bout duquel la quantité de contaminant dans l’organisme est divisée par deux. Te = Tb*Tp/Tb+Tp Te période effective ; Tb période biologique ; Tp période physique. Exemples période radioactive période biologique période effective iode 131 8 jours 30 jours thyroïde 6,3 jours plutonium 239 24000 ans 100 ans os ~100 ans Dans le cas particulier de la médecine nucléaire où des sources de radionucléides sont injectées à des patients après l’intervention, on cherche à forcer l’élimination par les voies naturelles. Ainsi, après une scintigraphie thyroïdienne pour laquelle on aura reçu 20 MBq de Technétium 99m, il faudra boire beaucoup d’eau pour que l’élimination par les voies urinaires soit la plus rapide possible. On limitera également le temps de contact avec l’entourage, pendant lequel on peut représenter un danger, surtout auprès des on peut noter l’existence, pour certains radionucléides particuliers, de traitements médicaux plus poussés, dont le principe est de déloger le radionucléide de l’emplacement où il s’est fixé on nomme ceci la décorporation. On peut citer par exemple comme agent décorporant, le Bleu de Prusse, qui a été utilisé suite à l’accident de Goiania au Brésil en 1987 et qui a permis d’éliminer notablement le césium des personnes Activité Nombre de transformations nucléaires spontanées qui se produisent dans une quantité d’un radionucléide pendant, un certain temps. Dans le système international, l’unité d’activité d’une source radioactive est le becquerel unité standard de mesure de la radioactivité équivalent à une désintégration par seconde. Dose absorbée Quantité d’énergie absorbée par la matière vivante ou inerte et par unité de masse. L’unité de dose absorbée est le gray dose absorbée dans une masse de matière de 1 kilogramme à laquelle les rayonnements ionisants communiquent en moyenne, de façon uniforme, une énergie de 1 joule. Dose efficace Pour les besoins de la radioprotection on définit une grandeur appelée dose efficace qui essaie de tenir compte, chez l’homme, des dommages radiologiques occasionnés. Une même dose de rayonnement ne provoque pas les mêmes dommages suivant qu’il s’agit d’irradiation ou de contamination, suivant le type de rayonnement alpha, bêta ou gamma et enfin suivant la nature des tissus touchés. L’unité est le sievert pour les rayonnements gamma et beta, Wr =1 ; La réglementation européenne fixe une limite annuelle d’exposition de 1mSv/an pour le public ; cette limite a été transposée en droit national en mars 2001. [1] Criticité conditions dans lesquelles un système est capable d’entretenir une réaction en chaîne. [2] sievert délivrés en une seule fois dose seuil au-delà de laquelle l’apparition d’un effet précoce est certaine. [3] Leucocytes terme général désignant les globules blancs, parmi lesquels on trouve les lymphocytes. [4] A l’origine des cellules sanguines. [5] Temps au bout duquel l’organisme élimine la moitié de la radioactivité incorporée. Ancien lien
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